Paris : pour lutter contre les incivilités, de plus en plus d'amendes


"Ce n'est pas possible de continuer comme ça", a expliqué Anne Hidalgo, la maire de Paris, alors que se déroulait le Conseil de Paris lundi 3. Au programme: la lutte contre les incivilités, dépôts d'encombrants sur la voie publique, jets de mégots ou épanchements d'urine, que la ville veut limiter et punir.
Déjà, la verbalisation pour ce genre de pollution était passée de 35 à 68 euros en octobre 2015. Au premier semestre de l'année 2017, environ 34.000 amendes de ce type ont été infligées, soit une augmentation de 67% par rapport à l'an dernier à la même époque. Pourtant, Anne Hidalgo a expliqué à la presse la "faiblesse" des résultats malgré cette contravention salée. "On ne va pas relâcher la verbalisation. Il faut comprendre que salir peut coûter", a affirmé celle qui est en charge de la brigade de lutte contre les incivilités, dont les effectifs s'accroissent.
Pour éviter les dépôt sauvages et les jets d'ordures, des containers ont été placés dans des zones stratégiques, comme le long du canal Saint-Martin, dans le Xe arrondissement, où les Parisiens passent beaucoup de temps en cette période estivale ou encore sur les pelouses des Invalides.
La municipalité réfléchit aussi "à la possibilité de recourir à des prestataires le soir et le week-end en délégation de service public pour ramasser les dépôts sauvages". Quoi qu'il en soit, "quand on est à dépenser 500 millions d'euros par an pour la propreté à Paris avec ce résultat-là, c'est qu'il y a quand même un problème de civisme", a déclaré Anne Hidalgo, qui ne compte pas en rester là et poursuivre, voire durcir, les mesures.
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