Pour réussir, mieux vaut être grand et mince que petit et rond

Les personnes grandes et minces réussissent mieux dans la vie que celles qui sont rondes et petites, révèle sans surprise une étude britannique. Ainsi chez deux femmes à CV et parcours similaires, celle qui pèsera six kilos de plus gagnera 2.000 euros de moins par an. Le constat est le même entre un homme d'un mètre 70 et un autre de un mètre 78.

De même qu'il est vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade, il est préférable, pour réussir dans la vie, d'être grand et mince que petit et gros. Tel est le résultat -pas très surprenant- d'une très sérieuse étude britannique parue mardi 8 mars dans le British Medical Journal.

Pour en arriver à cette conclusion courue d'avance, des chercheurs ont analysé la taille, le poids et le statut de 120.000 Britanniques âgés de 40 à 70 ans, sans prendre en compte leur milieu d'origine. Le résultat est formel: "les caractéristiques génétiques que sont un indice de masse corporelle (IMC) élevé et une petite taille sont liées de manière causale à un statut socio-économique moins élevé", explique le responsable de l'étude Timothy Frayling au quotidien The Independant. "La taille et l'IMC jouent un rôle important dans la détermination de différents aspects du statut socio-économique d'une personne, surtout l'IMC des femmes en ce qui concerne le revenu et la catégorie socio-professionnelle", ajoute-t-il.

Mais si c'est le poids qui a le plus d'impact sur le succès des femmes, c'est en revanche la taille qui fait surtout la différence chez les hommes. Ainsi, entre deux femmes aux facultés mentales, CV et parcours similaires, celle qui pèsera six kilos de plus gagnera environ 2.000 euros de moins par an. Le constat est le même entre un homme d'un mètre 70 et un d'un mètre 78.

Quelques exceptions existent, bien évidement. Les chercheurs font notamment état du "syndrome des petites personnes": complexées, certaines personnes de petite taille sont dotées d'une motivation qui leur permet d'atteindre le succès tant désiré, faussant au passage les statistiques.