Pourquoi fête-t-on le Nouvel An le 1er janvier ?
Si plusieurs calendriers issus de différentes cultures subsistent, il est évidemment nécessaire de nos jours d'avoir un calendrier de référence pour toute la planète. Et s'il nous semble aujourd'hui logique de fêter le Nouvel An le 1er janvier, le choix de cette date est relativement récent.
Cinq, quatre, trois, deux, un… Comme tous les ans, le 31 décembre au soir, des milliards de personnes fêtent la nouvelle année. Et si la date du 1er janvier nous semble aujourd'hui évidente pour marquer cet évènement, il n'en a pas toujours été ainsi. Et encore aujourd'hui il existe selon les cultures et les religions plusieurs calendriers, et donc plusieurs débuts d'années. Le plus célèbre est le Nouvel An chinois qui aura lieu en 2020 le 25 janvier (la date varie d'une année sur l'autre).
Bien sûr, il a bien fallu avec le temps que le monde s'accorde sur un calendrier "officiel" et donc sur un début et une fin d'année. Pendant plus de 1.500 ans, l'année débutait en France le 1er mars, selon le calendrier julien, du nom de son instaurateur, Jules César. Avec le printemps, c'était le mois du début des campagnes militaires, Mars étant le dieu de la guerre chez les Romains.
Notre calendrier actuel, le calendrier grégorien, fut instauré en 1582 par le pape Grégoire XIII. Il s'agit donc d'un calendrier chrétien. Or pour les chrétiens, l'année débute le jour de Noël, de même que la naissance de Jésus marque le débute de notre ère. Afin de conserver un découpage logique, c'est donc le premier jour du premier mois suivant Noël qui fut retenu pour marquer le début de l'année. La montée en puissance à travers les siècles des pays de culture chrétienne a fini par l'imposer de fait. Mais son application prendra du temps. Il sera par exemple rejeté par la France révolutionnaire de 1792 à 1806, la Russie ne commencera à l'utiliser qu'avec la révolution de 1917.
A noter que notre calendrier de 365,25 jours par an est inexact face à la durée réelle d'un tour de la Terre autour du Soleil. Il "retarde" d'environ 10 minutes par an ce qui fait que chaque millénaire, il faudrait avancer nos montres d'environ une semaine pour être en accord avec le temps véritable.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.