Masques et voiles obligatoires : la même idéologie totalitaire
TRIBUNE : À première vue cela n’a « rien à voir » (circulez donc!) mais que trouve-t-on dans l’argumentaire pro voile sinon des justifications qui se veulent très sérieuses sur le fait de protéger les femmes, d’éviter qu’elles soient souillées d’un côté, et, de l’autre, il s’avère que les femmes en portant ce voile protègent également « l’autre », l’homme, en lui évitant ainsi d’être tenté, surtout en situation de non distanciation et donc de promiscuité; par ailleurs le fait de ne pas se serrer la main ni de s’embrasser permettent d’accentuer cette « protection » que la « loi » légalise en plus…
Quelle différence avec le fait de porter le masque dit « anti-Covid » (alors qu’il est uniquement recommandé pour la poussière et le pollen comme il est indiqué sur les boites des masques bleus) : aucune. D’autant que le masque en empêchant d’échanger un sourire, empêche également de s’échanger une bise, si l’on se connait. Pour empêcher la propagation ? Non, nous sommes sortis du pic létal sans avoir besoin de lui, du moins hors hôpitaux, qui eux n’en avaient pas assez au moment où les « officiels » martelaient que le masque n’était pas nécessaire lorsque nous n’étions pas malades…
Il n’y a pas en fait tellement de différences ou si peu entre port obligatoire du masque et du voile islamique (concédons-en quelques-unes : on peut voir les cheveux avec le masque…Mais, mais, mais, « LE » virus s’y cache peut-être ? Une étude Lancet S.V.P! Au plus vite !) il y a si peu de différences que certains maires ont décidé de l’imposer y compris à l’extérieur, en plein air (avec ce soleil si riche en vitamine D si tueur de virus…) où se trouve alors la différence, formelle, matérielle ?…
Et même au niveau de la cause finale (les lecteurs d’Aristote comprendront) les deux argumentaires ne parlent-ils pas tous deux de « protection », de faire « attention à autrui »?… Peu importe si les positifs ne s’avèrent pas contagieux, peu importe si le contact, physique, entre humains est essentiel pour notre santé globale, peu importe si nous avons un très bon traitement qui aurait pu, pourrait, peut, sauver des milliers et milliers de vies comme se tuent encore à le dire les docteurs Guérin, Zev Zélenko, Delépine (Perronne et Raoult étant en vacances visiblement) peu importe disent les médias comptabilisant tous les morts de la journée, comme s’ils les classaient uniquement « Covid »; tout en oubliant par ailleurs de rappeler le nombre de ceux qui en ont été guéris (la grande majorité des cas pour une maladie pas plus létale qu’une grippe sévère surgissant tous les vingt à trente ans); mais qui n’ont pas pu prendre ce traitement de manière précoce, et ce souvent parce qu’il a été interdit ou déconseillé; ce qui a pu entraîner des séquelles que des « classes action » pourront peut-être un jour faire sanctionner; mais dans ce cas quid des journalistes, tous ces officiels qui ont dénigré ce traitement et continuent à le faire malgré les études, les résultats, seront-ils eux aussi sanctionnés ?…
En attendant, nos officiels préfèrent tous la fuite en avant du confinement ambulatoire ; alors que les pays ayant le plus confiné ont eu le plus de morts, comparez la Suède et la Belgique qui ont à peu près le même nombre d’habitants… Et en Suède il s’avère que faute d’accord sur un traitement la plupart des personnes âgées étaient soignées en soins palliatifs comme en France, en U.K, aux USA…
Le confinement ambulatoire donc ou le masque dont la dangerosité s’avère de plus en plus notoire, malgré les médias aux ordres disant le contraire tant il empêche de s’oxygéner comme il le faut en particulier pour ceux qui respirent beaucoup par la bouche… D’où les migraines, maux de tête, affaiblissement du système immunitaire…
D'un côté donc confiner le corps de la femme, cette propriété privée, pour le « protéger », de l’autre confiner le corps de tous, cette propriété publique, peu importe le sexe (cette «construction sociale ») pour le « protéger » également, où est, décidément, la différence, d’autant plus que cette « protection », le fait d’être « ma(s)qué » devient de plus en plus obligatoire ?…
Du temps de la liberté -désormais uniquement repérable dans les livres d’Histoire, les films d’antan, les vidéos d’avant, les photos où tu m’embrassais, je te tenais la main, tu sais, avant que tout cela ne soit expurgé et réécrit en écriture inclusive, la désignation en sexe effacée- il y avait au moins en ce temps-là l’idée que celles/ceux qui exigeaient de porter voile/masque pouvaient le faire sans ennuyer celles/ceux qui ne le désiraient pas (du moins en Occident). Aujourd’hui ce n’est plus possible ; alors que nous ne sommes pas sortis du pic létal grâce au masque et en plus nous étions sans traitement, du moins hors Marseille et quelques ruses des docteurs réfractaires…
Aujourd’hui, nous dit-on, il faut prévenir, mais de quoi puisque ce masque ne sert pas à lutter contre les « virus » c’est même marqué sur la boite… Il est au contraire anxiogène, il efface toutes ces micro-interactions qui nous faisaient échanger un demi-sourire dans le bus, à la caisse des magasins, dans la rue, dire bonjour à un copain, une copine, au lieu de cela vous avez ces gens masqués qui se font du coude à coude comme s’ils avaient des moignons…
Nous sommes ainsi démantelés, démembrés : visages effacés, mains empêchées, bises interdites, doigts aseptisés, que reste-t-il de nos amours ?…
Où se trouve donc la différence entre port du masque « aseptique » et port du voile « islamique », où est-elle?… Est-ce cela le « progrès » ?…
Lucien Oulahbib est Docteur en sociologie, HDR en science politique, enseignant et chercheur associé au CLESID et à l’IRCOM, ancien membre du bureau exécutif de Génération écologie (du temps de Brice Lalonde, 1997-2002).
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