Affaire Alexandre Benalla : l'Elysée confirme l'implication d'un 2e collaborateur
Nouveau scandale dans l'affaire Benalla, cet homme de l'entourage d'Emmanuel Macron apparaissant en train de frapper un manifestant présumé en marge du défilé du 1er mai à Paris. Bruno Roger-Petit, le porte-parole de la présidence de la République a affirmé lors d'une intervention qu'un deuxième homme s'était livré à des faits similaires lors du même défilé et avait été sanctionné.
L'individu en question s'appelle Vincent Crase. Réserviste de la gendarmerie et employé de La République en Marche le parti créé par Emmanuel Macron, il est "très ponctuellement mobilisé comme d'autres réservistes par le commandement militaire de l'Elysée".
Les violences exactes commises par cet homme n'ont pas été détaillées mais il a "outrepassé son autorisation", et "a reçu une sanction de 15 jours avec suspension de salaire et il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République", a précisé Bruno Roger-Petit.
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Comme le rappelle le journal Le Monde, ce deuxième homme est un proche d'Alexandre Benalla. Ensemble, ils ont créé en 2016 une Fédération française de la sécurité privée qui a rapidement été dissoute.
Bruno Roger-Petit a confirmé que Vincent Crase n'a plus aucun lien avec la présidence de la République ce qui n'est visiblement pas le cas d'Alexandre Benalla qui assurait encore une mission de sécurisation lundi 16 lors de la visite de l'équipe de France de football à l'Elysée.
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