Alain Juppé hué à Bordeaux par des partisans de Nicolas Sarkozy

Auteur(s)
MM
Publié le 23 novembre 2014 - 15:08
Mis à jour le 24 novembre 2014 - 08:33
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Alain Juppé en ouverture du meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux.
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©Capture d'écran iTélé
Alain Juppé est resté ferme face aux huées.
©Capture d'écran iTélé
Le maire de Bordeaux a suscité les sifflets des militants lorsqu'il a évoqué la place des centristes dans l'UMP et l'idée d'une primaire ouverte en vue de 2017, à l'occasion d'un meeting de Nicolas Sarkozy, samedi 22 dans la capitale girondine.

A une semaine de l'élection pour la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a tenu l'un de ses derniers meetings à Bordeaux. Alain Juppé a été hué au début de ce meeting samedi 22 novembre à Bordeaux, pour avoir parlé du "rassemblement de la droite et du centre" et évoqué "une primaire ouverte" en vue de la présidentielle de 2017.

Face à l'hostilité du public, le maire de Bordeaux est resté ferme sur ses positions: "Je répète: l'UMP a été constituée sur la base de la droite et du centre". "Vous me connaissez, et je ne me laisse pas, pour ma part, impressionner par des mouvements de foule", a-t-il alors lancé à la salle, qui regroupait 4000 militants. En effet, Nicolas Sarkozy a été accusé cette semaine de s'être prononcé samedi dernier pour "l'abrogation" de la loi sur le mariage homosexuel sous la pression des militants du collectif "Sens commun" devant lesquels il s'exprimait à Paris.

Pour sa part, le candidat à la présidence de l'UMP a préféré calmer le jeu en prenant la parole. "Nous n'avons pas le droit de nous diviser", a-t-il expliqué. "Ce qui s'est passé entre Jean-François Copé et François Fillon (fin 2012), a été indigne", affirmant qu'il refusait de "donner le spectacle des mêmes querelles". Néanmoins, Nicolas Sarkozy n'a pas jugé bon de reprocher à ses militants les sifflets et huées destinés à Alain Juppé.

Si Alain Juppé n'est pas candidat à la présidence de l'UMP, il est avec Nicolas Sarkozy le favori des sondages pour porter les couleurs de la droite à la présidentielle de 2017. 

 

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