Attentat de Magnanville : ni "négligence", ni "manque de discernement" affirme Manuel Valls
Le Premier ministre Manuel Valls a défendu mercredi l'action du renseignement et de l'antiterrorisme en France malgré l'assassinat d'un policier et de sa compagne lundi soir par un homme qui était "fiché S". Il a affirmé à l'antenne de France Inter qu'il n'y avait eu ni "négligence" ni "manque de discernement" dans le suivi du tueur de Magnanville (Yvelines).
Le Premier ministre a de nouveau écarté l'idée de centres de rétention pour les personnes radicalisées n'ayant pas été condamnées, portée par la droite, qui seraient "dangereux" et "affaibliraient la lutte contre le terrorisme".
Mais le chef du gouvernement est revenu également sur la manifestation qui a dégénéré mardi 14 juin à Paris. Il a explicitement interpellé la CGT, lui demandant d'arrêter les grandes manifestations à Paris, assurant qu'il ne "changera pas" la loi travail. Il a également tenu à dénoncer "l'attitude ambiguë" du syndicat à l'égard des casseurs.
"Le gouvernement ne changera pas un texte qui est déjà le résultat d'un compromis avec les syndicats réformistes il y a plusieurs mois", a déclaré le Premier ministre sur France Inter. "Je demande à la CGT de ne plus organiser ce type de manifestations sur Paris et au cas par cas, car vous savez qu'on ne peut pas prononcer une interdiction générale, nous prendrons, nous, nos responsabilités", a-t-il dit, fustigeant des casseurs "qui voulaient sans doute tuer" des policiers et "une attitude ambigüe du service d'ordre de la CGT qui n'assume plus ses responsabilités".
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