Attentat de Nice : Hollande préside un Conseil restreint de sécurité et de défense
Un Conseil restreint de sécurité et de défense présidé par François Hollande a débuté ce samedi 16 au matin peu après 09h00 à l'Elysée, deux jours après l'attentat meurtrier à Nice, a-t-on appris auprès de la présidence. Participent à ce conseil le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, et le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. Sont également présents les principaux responsables du renseignement.
Le chef de l'Etat avait déjà présidé vendredi 15 au matin un Conseil de défense, quelques heures après l'attentat qui a fait au moins 84 morts sur la Promenade des Anglais à Nice lors du feu d'artifice pour le 14 juillet. Immédiatement après ce Conseil, François Hollande réunira les ministres et secrétaires d'Etat au Palais de l'Elysée.
Dans un discours à la télévision vendredi, François Hollande, a annoncé une prolongation de l'état d'urgence de trois mois supplémentaires. Ce dernier devait initialement prendre fin le 26 juillet. "Un projet de loi sera soumis au Parlement d'ici la semaine prochaine", a déclaré le chef de l'Etat. "J'ai décidé de faire appel à la réserve opérationnelle, c'est-à-dire à tous ceux qui ont, à un moment, été sous les drapeaux ou ont été dans les effectifs de la gendarmerie pour venir soulager les effectifs de policiers et de gendarmes. Nous pourrons les déployer sur tous les lieux où nous avons besoin d'eux, et en particulier pour le contrôle des frontières", a par ailleurs indiqué le président de la République, souhaitant "rehausser encore notre niveau de protection", à savoir "maintenir à un haut niveau l'opération Sentinelle, celle qui permet de mobiliser 10.000 militaires en plus des gendarmes et des policiers". Un peu plus tôt, lors de la traditionnelle allocution du 14 juillet, François Hollande avait pourtant promis un relâchement de l'opération Sentinelle, qui devait passer de 10.000 à 7.000 hommes.
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