Attentat sanglant à Istanbul : le président Erdogan accuse le PKK
Un violent attentat encore non-revendiqué a frappé mardi 7 le centre-ville d'Istanbul, visant un bus de la police turque. Au moins 11 personnes ont trouvé la mort dans cette nouvelle attaque contre la capitale économique de la Turquie.
Pour le président islamo-conservateur Recp Tayyip Erdogan, il ne fait aucxun doute quer les séparatistes du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) sont derrière ce nouvel attentat. "Il n'est pas nouveau que l'organisation terroriste (dénomination du PKK dans le langage officiel, NDLR) étende ses attaques dans les villes" a-t-il déclaré aux journalistes après s'être rendu au chevet des blessés dans un hôpital d'Istanbul.
"Notre lutte contre le terrorisme se poursuivra jusqu'à la fin, jusqu'à l'apocalypse", a assuré l'homme fort de Turquie qui a présidé ensuite à son palais d'Ankara une réunion sécuritaire avec les ministres concernés, selon les médias.
Cet attentat pourrait en effet être une riposte aux opérations militaires menées depuis des mois par l'armée et la police turque dans plusieurs villes du sud-est à majorité kurde de la Turquie dont les dirigeants du PKK avaient demandé "l'autonomie". Des interventions d'une grande violence qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de Kurdes, aussi bien civils que militants armés.
Le président français François Hollande a condamné "de la manière la plus ferme l’odieux attentat terroriste". La chancelière allemande Angela Merkel a assuré que "dans le combat contre le terrorisme, l’Allemagne est au côté de la Turquie". "L'Otan est solidaire de la Turquie contre la menace globale du terrorisme", a dit son secrétaire général Jens Stoltenberg. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé cet "attentat terroriste méprisable".
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