Attentats terroristes : l'hommage unanime des députés qui entonnent "La Marseillaise"
©Capture d'écran LCPC'est un moment d'une émotion rarement vue, à l'Assemblée nationale. Après une minute de silence en hommage aux 17 victimes tombées sous les balles terroristes, une Marseillaise spontanée s'est élevée dans rangs des députés et des ministres, ce mardi après-midi. Symbole fort, poignant, que l'image des ces élus de la nation, unis, qui entonnent d'un même élan l'hymne national.
Contrairement à tous les mardis, pas de questions au gouvernement cette semaine mais une séance d'hommage. Le président de l'Assemblée Claude Bartolone a ainsi commencé son discours d'ouverture en égrenant les noms des 17 Français morts au cours de la vague d'attentats qui a frappé le pays, du mercredi 7 au vendredi 9.
"En tout, ils étaient dix-sept. Dix-sept êtres humains que l'ignorance et l'obscurantisme n'ont pas laissé vivre. Dix-sept concitoyens que nous n'oublierons jamais", a-t-il notamment promis, dans un discours écouté avec la plus grande attention, et sans le moindre bruit, par les députés de tous bords.
L'émotion est encore montée d'un cran lorsque, à la demande du président de l'Assemblée, les députés ont observé, debout, une minute de silence. Pas un murmure n'a résonné dans les travées de l'hémicycle. Puis, soudain, La Marseillaise a démarré, entamée par le député UMP du Loiret Serge Grouard, selon ses collègues. Très vite, dès les premières mesures, l'hymne national a été repris en chœur par tous des parlementaires.
C'est une première depuis le 11 novembre 1918, et la proclamation de l'Armistice par Georges Clemenceau. Un nouveau symbole fort de la volonté de la France de résister et de dire "non" au terrorisme, mais aussi de l'union nationale qui prévaut depuis le massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, mercredi 7.
(Voir ci-dessous la minute de silence et "La Marseillaise" entonnée par les députés ce mardi 13 janvier):
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