Attentats : tout savoir sur la minute de silence de lundi
Suite aux attentats qui ont fait au moins 129 morts et plus de 350 blessés à Paris, vendredi 13, une minute de silence sera observée lundi 16 à midi en hommage aux victimes des attaques. "L'ensemble de nos concitoyens doit pouvoir se joindre à cet hommage. Les employeurs ont été invités à permettre à leurs salariés d'y participer", a indiqué une circulaire signée samedi 14 par le Premier ministre, Manuel Valls.
Dans les établissements scolaires et universitaires, la minute de silence sera également respectée mais afin de ne pas perturber le bon déroulement de la journée, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem a indiqué, par le biais d'un communiqué, laisser le soin aux équipes pédagogiques d’adapter ce moment de recueillement à l’âge des élèves. Avant cette minute de silence, la ministre a toutefois recommandé aux enseignants d’échanger avec leurs élèves pendant une heure même si "ce dialogue, je le sais, n'est jamais évident à mener", a-t-elle écrit.
Des ressources pédagogiques sur le site Eduscol, mises à disposition, peuvent également être utiles aux enseignants pour accueillir les élèves, les accompagner et nourrir les discussions."Certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance, d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés. (...) Il faut les aider à clarifier les termes entendus et répétés", est-il notamment écrit sur le portail éducatif.
Par ailleurs, un deuil national de trois jours a été annoncé par le président de la République pour les dimanche 15, lundi 16 et mardi 17 novembre. Les drapeaux ont été mis en berne sur les bâtiments et édifices publics dès le lendemain des attentats et doivent le rester jusqu'au mardi 17 novembre inclus. Afin de rendre hommage aux victimes, de nombreux rassemblements ont également eu lieu samedi 14 dans toute la France, notamment à Lille, Metz, Nantes, Poitiers, Caen mais aussi à Brest.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.