Avec ou sans alcool, Jean-Vincent Placé a déjà eu quelques déboires (vidéos)
Jean-Vincent Placé fait la "Une" de la presse, ce jeudi 5. L'ex-secrétaire d'Etat et ancien sénateur, qui n'exerce plus de mandat publique, serait-il revenu sur le devant de la scène politique? Non, l'écologiste fait couler beaucoup d'encre pour avoir fini sa nuit de mercredi 4 à ce jeudi au poste...
L'ancien compagnon de Cécile Duflot -qui annonce par ailleurs ce jeudi se retirer de la vie politique- est ainsi accusé d'avoir agressé verbalement une jeune femme dans un bar et agoni d'injures, notamment à caractère raciste, un vigile qui est intervenu. Le tout sous l'emprise d'un état alcoolique certain, confirmé par un éthylotest dument diligenté par la maréchaussée...
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"C'est dommage car l'alcool lui jouera des tours", confie un proche de Jean-Vincent Placé contacté par France-Soir. "Ça lui en a même déjà joué", nous confie cette source qui préfère garder l'anonymat. Et en effet, ce n'est pas la première fois que Jean-Vincent Placé fait parler de lui pour ses déboires, bien que l'alcool ne soit pas toujours en cause, loin de là même.
> Au Sénat
Lors de l'examen du projet de loi de finances par le Sénat, le secrétaire d'Etat Placé semble bien "jovial" aux observateurs. Le Canard enchaîné se fend même d'un encart pour relater l'austère séance budgétaire égayée par l'intervention du ministre, multipliant les blagues et bafouillant quelque peu sa réponse... Il était effectivement "dans un état très gai", commentait à l'époque Isabelle Debré qui avait présidé la séance.
> A la télé
"Je me tire d'ailleurs, vous me faites chier". Ce sont sur ces mots que celui qui était alors président du groupe Europe Ecologie Les Verts au Sénat a quitté le plateau de l'émission Le Supplément politique de Canal+ en avril 2013. Accusé -à tort- de ne pas avoir réglé plus de 130 contraventions pour excès de vitesse ou de stationnement représentant un total de 18.000 euros, Jean-Vincent Placé s'énerve contre Maïtena Biraben . Après négociation, il regagnera finalement son siège pour finir l'émission.
> Côté court
"Ça te dérange pas qu'on joue?". C'est cette-fois Jean-Vincent Placé qui se fait recadrer sévèrement et publiquement. Dans les gradins du match Wawrinka/Struff pour l'Open de Paris-Bercy, le sénateur était visiblement trop bruyant pour le joueur suisse. Anecdotique? Pas tout à fait: le lendemain Placé de défend en assurant qu'il n'avait que "chuchoté" pour parler à son voisin Jean Gachassin (alors président de la FFT) et accusant le tennisman d'être "mauvais perdant"... Réponse immédiate sur Twitter de l'intéressé: "hahaha «chuchoté»! J'étais encore devant au score... donc mauvais perdant il est gentil! Jean n'était pas à côté de lui".
> Côté rue
C'est cette fois plus qu'un simple déboire, pour Jean-Vincent Placé. En septembre dernier, il est agressé violemment à Paris par trois individus qui le frappent. Les malfrats lui dérobent son téléphone, sa montre et sa carte bleue. Placé s'en tire avec une dent cassée, la lèvre fendue et le dos en compote.
Sur ce sujet: Jean-Vincent Placé victime d'une agression
L'extrême droite, notamment, s'était alors empressée de récupérer l'agression pour s'en prendre à l'ancien secrétaire d'Etat. Un "choc psychologique" pour l'élu qui dit alors "réfléchir à arrêter" la politique face à tant de haine et de mesquinerie.
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