Bruno Le Maire : "je dis non au front républicain"

Bruno Le Maire était l'invité de France Info ce lundi matin. Deux mois après avoir effectué une percée lors de l'élection à la présidence de l'UMP, le député de l'Eure est revenu notamment sur les résultats du premier tour de la législative partielle dans le Doubs.

Résultats du premier tour de la législative partielle dans le Doubs

"Cette élection doit servir d'électrochoc à l'UMP. Il nous reste beaucoup de chemin à parcourir. Il y a urgence à nous tourner exclusivement vers des Français qui sont confrontés aujourd'hui à un chômage de masse".

"On doit se préparer encore mieux aux élections départementales et aux élections régionales qui seront sans doute plus difficiles que ce que nous avions prévu. Xavier Bertrand s'est porté candidat dans le Nord, ce sera une région difficile. Il a tout mon soutien mais ce sera un combat difficile face au Front national"

"Il faut déjà se mobiliser pour ces élections départementales et régionales parce qu'il n'y aura pas de reconquête nationale sans reconquête territoriale. Il faut que nous prenions la mesure de la menace politique que représente pour nous le Front national, pour que nous soyons plus offensif contre le FN".  

Péril islamisme: "Tout doit être abordé. Il y a une inquiétude légitime des Français sur l'islamisme radicale, sur le terrorisme. Il y a, dans les inquiétudes des Français et des électeurs du Front national, des choses que nous devons entendre et auxquelles nous devons apporter une réponse forte et crédible".

 

Front républicain contre le Front national

"Je dis non au front républicain parce que c'est un peu une solution de facilité. C'est une manière de ne pas chercher ses responsabilités, de ne pas élaborer un discours fort de propositions qui puisse convaincre les électeurs".

"Le rôle de l'UMP doit être de rassembler un maximum de personnes. Attention à ne pas apporter une réponse morale à un problème politique. Le Front national est un problème politique. On va se renouveler, on va se réinventer, c'est ça qui compte aujourd'hui si on veut vraiment combattre le Front national".

"C'est une posture de combat. Je ne me résigne pas à voir le FN monté".

 

Réponse officielle de la part de l'UMP

"Je trouve très bien qu'on en débatte demain autour de Nicolas Sarkozy au bureau politique. Mettons nous en posture de combat, faisons de cette élection un vrai électrochoc pour l'UMP".

 

Effet Sarkozy dans les résultats de l'élection

"Il n'y a pas de reproche à faire à qui que ce soit. C'est collectivement que nous devons apporter une réponse".

"Je trouve que les choses se passent bien. Nous arrivons à discuter, à nous rassembler. Maintenant, il faut que nous accélérions".

 

Procès du Carlton de Lille

"Cette affaire provoque en moi un écœurement que vous n'imaginez même pas. Je préfère ne pas en dire un mot et je ne m'y intéressai pas une seconde".

 

Unité nationale

"Il y a une obligation de la classe politique d'être à la hauteur des attentes des Français".

"J'aimerais bien que l'élan du 11 janvier ne soit pas déçu dans les semaines qui viennent".