Bruno Le Roux sur la déchéance de nationalité : "je ne veux pas qu'il y ait la moindre confusion"
Apatrides en France?
"On a eu depuis maintenant presque trois semaines un florilège de déclarations toutes plus définitives les unes que les autres. Je rappelle que ce texte ne concerne que des terroristes qui auraient été condamnés définitivement et bien entendu aucun de nos concitoyens qu'il soit national ou binational".
"Depuis 15 jours, plutôt que de réagir, j'ai souhaité écouter. Ecouter d'abord mes amis, l'opposition car nous devons nous rassembler sur ce texte, et nos concitoyens. Il faut explorer cette question. Je souhaite qu'on ne fasse pas de différence mais tout cela dans le respect des règles auxquelles est soumise la France".
"J'espère bien que nous allons arrêter des terroristes. J'espère bien que nous allons arriver à prévenir. Dans toute sanction, il y a plusieurs dimensions. Il y a la punition, la dissuasion. Il y a nécessité à avoir une peine qui soit la peine que la République décide pour ceux qui ont décidé de la combattre. Je souhaite que ça se fasse dans un large rassemblement".
"Le statut d'apatride existe depuis 1954. Il y a des conventions qui régissent les apatrides, il y a des conventions qui ont été signées par la France. C'est bien pour ça qu'il ne doit y avoir aucune réponse de la France qui soit contraire aux conventions internationales. La terre des droits de l'homme c'est la terre qui sait se défendre contre les actes de terrorisme".
"Je ne veux pas qu'il y ait la moindre confusion".
La gauche vent debout contre cette mesure
"Le débat n'est pas tranché. J'essaye de trouver les éléments qui permettent d'aller vers un rassemblement plus large. La déchéance pour tous les terroristes me semble être une possibilité".
"Je ne souhaite pas fermer tous les débats. Je n'ai jamais dis que ceux qui étaient contre ce texte défendaient les terroristes. Les valeurs de la France ça doit être de pouvoir s'organiser contre ceux qui veulent combattre son état, ses institutions".
500.000 formations promises aux chômeurs de longue durée
"C'est la conséquence de ce que nous avons fait depuis 2012. Nous avons tenu nos engagements en matière de compétitivité pour le secteur économique dans notre pays. Ce n'est pas une question de statistiques, c'est une question de dignité, de travail, de remise à l'emploi et de la capacité du secteur économique à le faire réellement. Chacun doit être comptable de ces engagements. Il faut passer à la conséquence en matière d'emplois. La priorité à l'emploi est là depuis 2012, simplement nous n'avons pas mis la charrue avant les bœufs".
Projet de loi Macron 2 et réécriture du code du travail
"Un gouvernement c'est une équipe. Sous la responsabilité du premier ministre, il y a des discussions entre les ministres pour faire un texte qui soit fort, un texte qui permette de regrouper toutes les dimensions. Il y a cette réflexion. Le gouvernement décidera".
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