Cambadélis dénonce une attaque "xénophobe" de Sarkozy contre Najat Vallaud-Belkacem

Jean-Christophe Cambadélis était l'invité de RTL, ce mercredi matin. Le premier secrétaire du Parti socialiste est notamment revenu sur les propos de Nicolas Sarkozy qui a sévèrement jugé Najat Vallaud-Belkacem et ses réformes du collège et des programmes: une "attaque xénophobe" fustige Jean-Christophe Cambadélis.

La croissance au premier trimestre de 0,6%, soit mieux que ce qui était prévu (0,4%)

"C'est une bonne nouvelle même si je sais qu'elle sera assortie de commentaires acerbes".

"La croissance est là et si elle n'est pas riche en emploi à cette étape, elle le sera".

"Les frondeurs, je n'y avais pas pensé, mais c'est vrai que dans le débat actuel du congrès du PS cela donne une touche qui n'est pas négative".

 

La polémique sur les réformes du collège et des programmes de Najat Vallaud-Belkacem

"Je ne suis pas certain que les enseignants s'en prennent à Najat Vallaud-Belkacem en tant que personne. Ça c'est plutôt l'UMP et Nicolas Sarkozy qui ont décidé de cibler la personne et pas la réforme".

"Ce qui m'inquiète c'est que la droite a décidé de faire l'OPA sur cette contestation avec des arguments qui ne touchent pas le cœur de la réforme, mais la personne".

"Madame Taubira a été attaquée pour la couleur de sa peau, madame Belkacem est attaquée car elle s'appelle Belkacem. Je pense que (l'attaque de Nicolas Sarkozy, NDLR) est légèrement xénophobe et c'est inadmissible dans notre République".

"La réforme peut être perfectible. La question c'est le fond. Le Conseil supérieur de l'Education nationale l'a adoptée, les parents d'élèves soutiennent cette réforme tout comme certains syndicats et même des organisations de jeunesse. Vous allez les entendre et entendre le PS fortement sur ce sujet".

"A travers cette question il y a la démonstration de ce que sont les républicains conservateurs de l'ex-UMP et ce que sont les républicains progressistes, ceux qui luttent contre les inégalités. Tout le monde constate que le collège aujourd'hui produit de l'inégalité mais dès qu'il y a une réforme personne ne veut bouger, et particulièrement à droite".

"Je défends la réforme et la ministre".

 

François Hollande qui a serré la main de Fidel Castro, une erreur?

"Ça ne me gène pas du tout. Je suis très étonné de voir l'UMP s'offusquer de la rencontre entre François Hollande et Fidel Castro après avoir encensé la reconnaissance par le général De Gaulle du régime de Mao".

"François Hollande a eu raison, ne pas le rencontrer c'était ne pas reconnaitre l'Histoire de Cuba".

 

Le sénat a voté la loi Macron, mais profondément modifiée

"Pas profondément modifiée: 80 articles ont été adoptés conformes".

"En dernière analyse c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot".

"Je ne suis pas favorable à l'ouverture des commerces culturels le dimanche".