Christian Estrosi démissionne de son poste de maire de Nice en faveur de son premier adjoint
Christian Estrosi a tenu l'une de ses promesses de campagne en annonçant qu'il démissionnera vendredi 10 de son poste de maire de Nice en raison du non-cumul des mandats qu'il prône depuis son élection à la tête du conseil régional de la région PACA.
"J'entends continuer à conduire ma majorité", a-t-il fait savoir. Il sera d'ailleurs proposé au conseil municipal du 8 juin que Christian Estrosi devienne premier adjoint – avec les délégations qu'assumait Philippe Pradal précédemment – et préside le groupe de la majorité.
Le mercredi 1er juin, le conseil municipal de la capitale azuréenne avait en effet acté d’une passation imminente de pouvoirs entre Christian Estrosi, réélu maire de Nice en 2014, et Philippe Pradal, son premier adjoint, qui prendra donc les rênes de la municipalité. Ce dernier, un discret expert-comptable, est conseiller municipal depuis 2008 et premier adjoint depuis 2013. En tant que maire, il restera largement secondé par Christian Estrosi qui sera premier adjoint d’une part, et dont les nouvelles fonctions inclueront les dossiers des finances, des travaux, de la sécurité, des transports urbains et de l’occupation de la voirie et du domaine public.
Christian Estrosi n’a d’ailleurs jamais caché qu’il ne souhaitait pas, à titre personnel, quitter son fauteuil à la mairie. Il a cependant été élu nouveau président de la région PACA et président de la métropole Nice Côte d’Azur, des fonctions incompatibles légalement avec un poste de maire. Christian Estrosi aurait pu quitter ses fonctions dès les élections régionales de décembre dernier, mais des recours déposés (et finalement rejetés par le Conseil d’Etat) par sa concurrente Marion Maréchal-Le Pen (FN), le député Patrick Mennucci (PS) et un particulier ont retardé l’échéance.
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