Face aux accusations, "Darmanin est moins fragile qu'Hulot" selon un proche d'Edouard Philippe

Un proche d'Edouard Philippe a expliqué au "JDD" que "Darmanin est moins fragile qu'Hulot" au sujet des accusations dont il fait l'objet. Un ministre a d'ailleurs confessé que "Nicolas le vit comme une injustice qui lui donne envie de rentrer dans sa coquille" alors que "Gérald le vit comme une injustice qui lui donne envie d’en découdre".

Pour les deux hommes, il s'agit d'une "injustice" mais chacun le vit différemment. Un proche d'Edouard Philippe a expliqué que les différentes mises en cause de Nicolas Hulot et de Gérald Darmanin dans des affaires sexuels ont affecté les deux principaux intéressés mais que ceux-ci y réagissaient de façons opposées.

"Darmanin est moins fragile qu'Hulot", a-t-il expliqué au JDD. Et un ministre d'abonder à ces déclarations en ajoutant: "Nicolas le vit comme une injustice qui lui donne envie de rentrer dans sa coquille et Gérald le vit comme une injustice qui lui donne envie d’en découdre".

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L'enquête sur des accusations de viol visant Gérald Darmanin a été classée sans suite vendredi 16 par le parquet de Paris, après l'avoir déjà été une première fois en juillet. Il doit cependant encore affronter une plainte pour "abus de faiblesse" déposée par une habitante de Tourcoing (Nord). "Je vais vous dire quelque chose les yeux dans les yeux: je crois que dans le monde dans lequel nous vivons, il faut savoir se tenir droit et faire son travail. Moi je fais mon travail. Je n'ai jamais abusé d'aucune femme et je n'ai jamais abusé de mon pouvoir", a-t-il assuré sur RMC/BFMTV ce lundi 19 au matin.

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Quant à Nicolas Hulot, France-Soir révélait jeudi 15 que des cadres écologistes de haut niveau avaient eu connaissance soit de la plainte pour viol déposée en 2008 pour des faits remontant en 1997 (et donc prescrits), soit des accusations de harcèlement sexuel contre une salariée de la Fondation Nicolas Hulot (des faits pour lesquels aucune plainte n'a été déposée). Dans l'entre-soi des cadres écologistes, l'ancien animateur, plusieurs fois pressenti pour porter les couleurs écologistes à la présidentielle, était présenté comme quelqu'un avec qui il fallait "faire attention".