"Droit dans ses bottes", François de Rugy reprend ses fonctions de député

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 août 2019 - 18:32
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Le ministre de l'Environnement François de Rugy lors d'une conférence de presse, le 10 juillet 2019 à l'Elysée, à Paris
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© LUDOVIC MARIN / AFP
François de Rugy redevient député ce samedi.
© LUDOVIC MARIN / AFP

François de Rugy redevient député ce samedi 17 après sa démission du gouvernement comme l’autorise la loi constitutionnelle de 2008.

Un mois après sa démission fracassante du poste de ministre de la Transition écologique et solidaire, il est de retour dans le jeu politique. Ce samedi, François de Rugy est redevenu député de la 1re circonscription de la Loire-Atlantique, poste qu'il avait abandonné lors de son entrée au gouvernement. Son suppléant de l'époque, Mounir Belhamiti avait alors pris sa place dans l'hémicycle.

Toutefois, François de Rugy ne retrouvera son siège de député qu'en septembre procahin à la rentrée parlementaire. "Il se sent droit dans ses bottes, déterminé à faire valoir que l'ensemble des reproches ou des insinuations qui ont été faites ne reposaient sur rien finalement", a expliqué Stéphane Gachet, référent La République en Marche (LaREM) de Loire-Atlantique auprès de BFMTV.

Voir - François De Rugy va donc redevenir député

L'ancien numéro 2 du gouvernement Philippe avait démissionné mardi 16 juillet, empêtré dans plusieurs scandales révélés par Mediapart, qui faisaient notamment état de fastueux dîners donnés à l'hôtel de Lassay avec son épouse , lorsqu'il était président du Palais-Bourbon mais surtout de son utilisation de son indemnité parlementaire pour financer EELV.

S’estimant "blanchi" par deux rapports des secrétaires généraux du gouvernement et de l’Assemblée nationale, pourtant largement critiqués, Rugy était allé jusqu’à "regretter" d’avoir quitté son poste, parlant de Mediapart comme d’un "journalisme de diffamation et de démolition".

Lire – Dédouané par des enquêtes, Rugy s'estime "blanchi"

Une interprétation que dénonce Mediapart, qui précise que les rapports en question n'ont pas contesté les affirmations de ses articles. "L’enquête conclut que les «règles de la commande publique ont été globalement respectées» en matière de mise en concurrence des fournisseurs – Mediapart n'avait pas affirmé le contraire. Mais elle émet de sérieux doutes sur les coûts jugés trop élevés de certains travaux", rapporte le site d'information.

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