Emmanuel Macron : "ce projet que nous voulons construire, nous voulons le porter pour 2017"
"Ma volonté, c'est de rassembler largement". Une heure après s'être exprimé devant les journalistes à Bercy, Emmanuel Macron était l'invité du Journal Télévisé de 20h de TF1 ce mardi soir. Sans surprises, l'ancien ministre de l'Economie qui a démissionné afin de se consacrer pleinement et "librement" à son mouvement En Marche! n'a pas annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2017. Il a toutefois admis "avoir de l'ambition" et "une volonté, celle de porter l'espérance".
"Ma volonté, c'est de rassembler largement, autour de valeurs et d'actions qui dépassent le clivage entre la gauche et la droite" ."Aujourd'hui, le vrai clivage, il est entre le repli et l'ouverture, entre les conservateurs et les progressistes", a déclaré Emmanuel Macron, estimant tout de même être de gauche. "Pour ma part, je suis de gauche. D'une gauche qui croit en la liberté. C'est ma culture, mon origine", a-t-il expliqué au journaliste Gilles Bouleau qui l'interrogeait.
"Notre pays a besoin d'une refondation. Nous sommes face à des problèmes qui ne sont pas réellement posés", a également lancé l'ancien ministre, indiquant qu'avec En Marche! il comptait "poser un diagnostic du pays". "Nous avons lancé cette démarche d'aller interroger les Français", a-t-il développé, ajoutant:"les principales préoccupations des gens ne sont pas de savoir qui va se présenter ou à quelle couleur politique il appartient, mais ils se préoccupent surtout du contenu, des propositions". "Ce projet que nous voulons construire, nous voulons le porter pour 2017. Je ne suis pas ici pour vous dire que je pense que notre pays peut attendre", a-t-il poursuivi, assurant que son choix n'était aucunement un pied de nez à toutes ces années passées aux côtés de François Hollande. "J'ai décidé de quitter le gouvernement de manière apaisée, pas contre quelque chose qui a été conduit mais pour mener une action nouvelle", a-t-il certifié, refusant toutefois de détailler ses dernières discussions avec le président de la République. "Ces discussions resteront entre François Hollande et moi", a-t-il tranché. Une heure auparavant, il avait déjà joué la carte de l'apaisement en déclarant que les Français rendraient bientôt justice au chef de l'Etat "d'avoir fait face à des difficultés exceptionnelles".
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