Euro 2016 : la France mettra "tous les moyens de sécurité nécessaires", assure Hollande
François Hollande a assuré ce mardi 29 que "toute la sécurité nécessaire" serait mobilisée pour l'Euro 2016, soulignant que cette compétition constituerait "une forme de réponse à la haine", "à l'horreur" des attentats de Paris et Bruxelles. "La sécurité elle sera maximale, c'est un devoir pour l'Etat à l'égard de tous ceux qui auront choisi de venir en France en juin prochain et nous ne transigerons jamais sur le respect des règles", a martelé le président de la République, lors d'une visite à l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) préparatoire à la compétition sportive qui débute le 10 juin. "Il n'a jamais été question de reporter ou de supprimer" l'Euro 2016, a-t-il souligné ajoutant qu'au contraire cette rencontre devait être justement une forme de réponse "à la haine, à la division, à la peur et à l'horreur".
Concernant les fans zones, "les personnes qui souhaiteront y venir seront acceptées mais devront accepter les règles de sécurité", a par ailleurs averti François Hollande. Il a également demandé aux maires des villes concernées de "s'engager et respecter précisément les consignes". "Dans 73 jours s'ouvrira la compétition, nous allons accueillir 7 millions de personnes: 2,5 assisteront aux 51 matchs sur les dix sites et 5 millions vivront l'euro autrement, essentiellement dans les villes organisatrice" et "nous devons faire en sorte que toutes ces animations, toutes ces activité, tous ces matchs puissent être assurés avec un très haut niveau de vigilance", a expliqué le président de la République.
François Hollande a également fait valoir que "nous avons eu l'occasion de vérifier que le sport était souvent une manière de répondre au terrorisme", se souvenant encore du stade de Wembley "tout entier qui chantait la Marseillaise" lorsque l'équipe de France est allée y jouer "peu de jours après" les attentats du 13 novembre.
Il a aussi souligné qu'"aujourd'hui même" le match Portugal-Belgique, organisé à Leira au lieu de Bruxelles, est "comme une réponse, une forme de solidarité" aux attentats du 22 mars perpétrés dans la capitale belge faisant au moins 35 morts et 340 blessés.
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