L'ex-premier adjoint mord le maire de Conches-sur-Gondoire lors d'une bagarre
Le conflit politique a dégénéré en bagarre physique. Eric Chatonnier, ancien premier adjoint de Conches-sur-Gondoire, s'est battu avec l'actuel maire de la commune Frédéric Nion vendredi 17. Tous les deux ont déposé plainte, accusant l'autre d'être à l'origine de l'empoignade.
Les faits ont eu lieu dans l'après-midi. Eric Chatonnier, qui n'habite plus la petite commune de Seine-et-Marne, rend visite à sa fille qui bénéficie d'un logement social. Arrivé sur place, il aperçoit Frédéric Nion, son Némésis, qui débarque au même mpment. Ce dernier vient annoncer à une famille qu’elle va bénéficier d’un logement social selon le journal La Marne.
Il témoigne: "Je me gare et je le vois qui me filme. Je lui demande d’arrêter mais il ne s’exécute pas alors je pousse sa main et c’est là qu’il me mord quatre doigts de la main droite avant de se mettre à hurler".
Eric Chatonnier, lui, dément ces accusations: "Je ne le filmais pas. Je fumais une cigarette et j’envoyais des SMS à une amie". L'ex-premier adjoint affirme que le maire lui aurait intimé l'ordre de descendre pour en découdre, ce qu'il a refusé.
"Il a monté les marches et s’est précipité pour m’arracher mon téléphone. Il a voulu me faire basculer par-dessus la rambarde du premier étage", explique-t-il. Et d'ajouter: "J’ai hurlé au secours, qu’on m’agressait et il a mis la main dans ma bouche pour me faire taire. C’est là que je l’ai mordu mais il m’a arraché la joue".
Eric Chatonnier a déposé plainte au commissariat de Lagny-sur-Marne dans la foulée. "Il espère la requalifier en tentative d’homicide", explique le journal local. De son côté le maire, qui a également déposé plainte, explique avoir "consulté l’UMJ de Jossigny qui a pu constater lésions, blessures et plaies sur plusieurs de mes doigts de la main droite".
L'enquête devra désormais déterminer les responsabilités de chacun des deux belligérants.
"Eric Chatonnier a été démis de ses fonctions l’an dernier après avoir accusé le maire de payer ses péages et certaines notes de restaurant avec l’argent de la commune", précise Le Parisien qui voit là le début de l'inimité entre les deux hommes.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.