Florange : "J'ai tenu mes engagements", dit François Hollande, arrivé par la petite porte
Fidèle à sa promesse de revenir chaque année pour "lutter contre le défaitisme qui nourrit l'extrémisme", François Hollande s'est rendu à Florange, en Moselle, ce lundi. Son dernier déplacement lorrain date de septembre 2013.
Arrivé peu avant 10h du matin, le président s'est tout d'abord rendu dans la commune voisine d'Uckange, où doit être créée la future plate-forme publique de recherche et développement industriel.
Baptisé "Métafensch", ce site doit ouvrir ses portes à la fin 2015. François Hollande a inauguré le futur espace en présence des représentants de Safran, Ascométal, Eramet et Derichebourg, les entreprises impliquées dans le projet.
Etaient également présents un certain nombre d'élus locaux, dont Aurélie Filippetti, députée PS de la Moselle, son ancienne ministre de la Culture qui a démissionné fin août par solidarité avec ses collègues débarqués de l'Education Benoît Hamon et de l'Economie Arnaud Montebourg. La bise entre le président et l'ex-ministre a été "glaciale", selon les observateurs présents.
François Hollande s'est ensuite rendu sur le site ArcelorMittal de Florange où, après la fermeture des hauts-fourneaux, la filière froide du groupe, beaucoup plus rentable, a été maintenue. Entré par la petite porte pour éviter de croiser les syndicalistes CGT qui l'attendaient, il a rencontré la direction et des syndicats (seules la CFDT et la CGC avaient accepté) pour faire le point sur la mise en œuvre de l'accord signé en novembre 2012.
Celui-ci entérinait l'extinction des hauts-fourneaux en contrepartie de promesses de la part de la direction d'ArcelorMittal: notamment celle de ne pas licencier, mais de reclasser les salariés. Le texte actait également les engagements d'investissements futurs. Selon le groupe sidérurgique, 80% de ces investissements sont lancés et 50% réalisés ou en cours de réalisation.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.