Florian Philippot dénonce "une ambiance de guerre civile" en Corse
"On aimerait que les gouvernements et les ministres agissent avant que les choses ne se produisent pour éviter justement qu'elles ne se produisent".
"Ce qui s'est passé en Corse c'est ce qui se passe dans beaucoup de quartiers: l'installation d'une zone de non-droit, la loi des bandes et des caïds contre les services publics, la police, les secours".
Sur l'agression des pompiers, la nuit de Noël à Ajaccio: "(les agresseurs) voulaient tuer du pompier".
Les propos racistes et xénophobes dans des manifestations
"Je crois que ça choque tout le monde, ce n'est pas acceptable. Ces propos sont condamnables".
"Il faut expliquer ce qui se passe, pourquoi il y a une exaspération et ce qu'il faut faire pour que (cela) ne dégénère pas. Ce qu'on a vu en Corse, ce sont des gens exaspérés qui ont fini par vouloir se faire justice eux-mêmes parce qu'ils sentent que l'Etat n'est plus là".
"Ce laxisme mâtiné de communautarisme produit la violence, cette ambiance de guerre civile qu'évoquait Manuel Valls. Alors que l'autorité (...) amène à la paix".
Pour les responsables nationalistes corses, les responsables de ces propos racistes sont des électeurs FN
"La Corse est la région où nous avons fait notre score le plus bas aux régionales".
"Non ce ne sont pas des électeurs du Front national".
"Les nationalistes sont d'abord et avant tout des séparatistes (...) pour combattre la Nation, pour combattre la France (...). La Corse c'est la France".
L'extension de la déchéance de nationalité
"C'est notre idée depuis des années".
"Avec Marine Le Pen, dans le bureau du président de la République après les attentats du 13 novembre, on a parlé, on a fait cette demande de la déchéance de nationalité, je me réjouis que le président ait repris cette mesure".
"Je n'irais pas jusqu'à dire que Marine Le Pen décide et François Hollande exécute mais quand on reprend de vieilles idées importantes du FN je m'en réjouis".
"Que certains au PS mais aussi à l'UMP (devenu LR, NDLR) ou d'autres remettent en cause cette mesure me paraît fou. Neuf Français sur dix la soutiennent".
"(Les terroristes) ne méritent évidemment pas la nationalité française".
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