Florian Philippot : "j'espère que la justice validera" Les Républicains, nouveau nom de l'UMP

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Pierre Plottu
Publié le 26 mai 2015 - 11:22
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Florian Philippot.
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©Capture d'écran BFMTV
"On peut gagner trois, quatre, cinq régions" aux élections régionales en décembre prochain, estime Florian Philippot.
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Florian Philippot était l'invité de BFMTV et RMC ce mardi matin. Le numéro deux du FN est notamment revenu sur la percée de la gauche radicale en Espagne, un "printemps des peuples européens" dit-il, ainsi que sur le nouveau nom de l'UMP. Il souhaite enfin supprimer le poste de président d'honneur du FN, actuellement occupé par Jean-Marie Le Pen.

La percée de Podemos, gauche dite radicale, aux élections en Espagne

"Je constate qu'il y a une vague anti-UE, euro-sceptique et anti-austérité. On a beaucoup de différences avec cette gauche là mais quand je vois un peuple qui se lève, je suis satisfait".

"On ne peut pas comparer avec la France, mais c'est une évidence qu'il y a un printemps des peuples européens".

"La révolte en France se voit avec le Front national en tête au municipales, aux départementales. Je vois une volonté claire de remettre en cause l'Union européenne. L'Europe qui fonctionne c'est l'Europe fondée sur la souveraineté des nations".

"Je pense que Podemos est dans l'optique de redonner du pouvoir au peuple".

 

Les quatre résistants qui entrent au panthéon

"On a toujours raison de rendre hommage à la Résistance, qui est la gloire de millions de Français (…). Mais il faut le faire tout les jours, François Hollande et sa clique du PS et de l'UMP sont au contraire dans un esprit de soumission (…), Hollande c'est l'inverse de la Résistance".

 

Les propos de Jean-Marie Le Pen sur cette période

"Depuis quelques mois il était dans une récidive sur Pétain, les chambres à gaz, les attaques contre la démocratie. Notre ligne est contre cela. Nous n'avons pas l'intention de perdre notre temps avec des polémiques".

"Je suis favorable à la suppression de la présidence d'honneur (du FN, le poste de Jean-Marie Le Pen, NDLR), bien sûr".

Sur la Shoah: "Il faut entretenir la mémoire, on le fait. Mais à condition qu'on apprenne aussi à l'école les cotés glorieux de l'Histoire de France".

"Si on veut lutter contre l'antisémitisme réel, il faut lutter contre le fondamentalisme islamiste qui est réel, assassin".

 

Vers un changement de nom du FN?

"Ce n'est pas d'actualité".

"J'ai dit qu'un nom n'est pas sacré. On ne veut pas se livrer en spectacle comme l'UMP le fait actuellement".

 

Les Républicains

"Même les sympathisants sont contre. C'est Sarko l'américain qui est inféodé aux Etats-Unis".

"Il ne pourra plus se dire gaulliste après cela".

"J'espère que la justice validera ce nom car c'est un bon nom pour ses adversaires".

 

Les candidats ayant tenu des propos homophobes ou xénophobes notamment seront-ils exclus?

"Oui, on l'a annoncé".

"L'exclusion sera prononcée pour les cas les plus graves".

 

Marine Le Pen candidate aux régionales?

"J'ai toujours souhaité qu'elle le soit dans le Nord-Pas-de-Calais (…). On peut gagner cette région".

"Je le lui conseille, mais c'est à elle de prendre sa décision".

"Marion Maréchal-Le Pen sera candidate en région PACA (…). Je vais demander l'investiture pour la région Alsace-Lorraine-Champagne".

"Je pense qu'on peut gagner trois, quatre, cinq régions".

 

Le traité transatlantique (TAFTA)

"Ce texte devrait être disponible pour tout le monde et débattu publiquement, c'est scandaleux".

"C'est l'alignement sur les règles américaines dans nos assiettes".

"Si demain c'est Monsanto qui fait la loi en France, alors ce ne sera plus la démocratie ni un avenir garanti à nos enfants".

 

Le service public doit-il être rentable?

"Il l'est! La SNCF a fait un bénéfice de 605 millions d'euros l'année dernière, c'est scandaleux de supprimer des lignes intercités".

"Il y a deux mois on débattait de la loi Macron avec la libéralisation des autocars, nous avions prévenu que cela ferait fermer les lignes de train. On y est".

"Derrière cela il y a la privatisation dictée par l'Union européenne".

 

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