Forcalquier : des Gilets jaunes "attaquent" le domicile de Castaner

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La rédaction de France-Soir
Publié le 24 novembre 2018 - 11:02
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Christophe Castaner lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 14 novembre
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© Eric FEFERBERG / AFP/Archives
Le domicile de Christophe Castaner à Forcalquier a été "attaqué" par des Gilets jaunes.
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Christophe Castaner a confié que des manifestants étaient venus jeudi devant son domicile de Forcalquier, où résident sa femme et sa fille. Aucune violence n'a eu lieu.

;">Grosse colère de Christophe Castaner. Le ministre de l'Intérieur a révélé vendredi 23 que son domicile personnel à Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence a été pris pour cible par un groupe de Gilets jaunes qui se sont réunis devant la maison alors que l'épouse et la fille du ministre s'y trouvaient.

 

"Ma maison personnelle à Forcalquier où j’ai ma femme et ma fille, a été attaquée hier par les Gilets jaunes", a expliqué le locataire de la place Beauvau à Midi Libre, après avoir fustigé les "violences, insultes, attaques racistes, antisémites, homophobes" commises depuis le début du mouvement par certains manifestants. Les faits auraient eu lieu jeudi 22. "Ils étaient là à faire des selfies, à poster des messages sur Facebook", a précisé Christophe Castaner.

Lire aussi – "Gilets jaunes": Castaner dénonce la "dérive totale" des manifestations

"Une longue vidéo diffusée sur Facebook par les Gilets jaunes de Manosque montre des randonneurs tentant de franchir un barrage de gendarmerie près du domicile du ministre, avant de revêtir des gilets fluo et de plaisanter au sujet du ministre devant les forces de l'ordre, sans commettre de violences", précise de son côté Ouest-France.

"Qu’ils m’attaquent, qu’ils m’insultent, qu’ils trouvent que je sois nul, je l’entends... Mais qu’on ne touche pas à ce qui relève du privé", a fait savoir le ministre de l'Intérieur.  En juillet 2017, sa maison de Forcalquier avait été prise pour cible. Plusieurs personnes l'avaient taguée d'un slogan anti-vaccination. "Castaner, nous aussi on va te vacciner, fais attention", pouvait-on lire.

Les autorités, qui veulent éviter les débordements de la première semaine de mobilisation (deux morts, 620 civils et 136 membres des forces de l'ordre blessés), ont déployé ce samedi 24 des forces de l'ordre "à un niveau exceptionnel" à travers la France. Elles redoutent notamment l'infiltration de "réseaux violents d'ultradroite et d'ultragauche".

Voir:

Christophe Castaner: la maison de porte-parole du gouvernement à Forcalquier tagué d'un "nous aussi on va te vacciner, fais attention"

"Gilets jaunes": plus de 400 personnes blessées, dont 14 gravement selon Castaner

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