François Fillon : "à droite les choses sont ouvertes"
Le voyage à Berlin de Manuel Valls
"Je suis plus préoccupé par la mauvaise politique qu'il mène que par ses voyages en avion".
"Il a commis une erreur (...): il n'aurait pas dû raconter des histoires. Il aurait dû assumer qu'il est Premier ministre de la France, qu'il est chef du gouvernement de la France, et que comme tous les chefs de gouvernement il se déplace dans des avions militaires, pour des raisons de sécurité et de disponibilité".
"Je demande qu'il paye son billet", mais "il ne faut pas qu'on soit hypocrite" en critiquant ce voyage. "Beaucoup d'hommes politiques sont hypocrites, ils sont démagogues (...), ils alimentent une sorte de populisme qui se retourne contre les hommes politiques eux-mêmes".
Les mesures pour les TPE/PME annoncées par le Premier ministre
"La moitié de ces mesures (...), je les avais proposées comme amendement à la loi Macron".
"Ce sont des mesures qui vont dans le bon sens". Mais "il y en a quelques unes qui sont totalement anti-économiques et qui vont à contresens", comme d'accorder une prime de 4.000 euros à toute enreprise embauchant son premier salarié.
"La loi Macron telle qu'elle a été réécrite par le Sénat, moi je la vote dès demain".
"Nous sommes dans un pays où il n'y a plus d'investisseurs français. On va se rouler devant les investisseurs du Qatar ou des Etats-Unis (...). On se roule devant le Qatar, tous les jours".
Le prélèvement de l'impôt à la source
"C'est sûrement une idée intelligente si elle permet d'économiser beaucoup d'emplois publics et d'éviter beaucoup de contentieux". Mais "il faut commencer par baisser le niveau des prélèvements obligatoires".
"Le prélèvement à la source, il ne faut pas que cela apparaisse comme une trop forte imposition (...). Il faut baisser les impôts, et pour baisser les impôts il faut relancer l'économie française".
Les primaires chez Les Républicains et la présidentielle de 2017
"Du côté du président de la République, c'est incontestable qu'il veut choisir son adversaire (Nicolas Sarkozy, NDLR) (...). C'est le jeu de François Hollande".
"A droite, les choses sont ouvertes maintenant".
"La primaire, c'est un changement profond de l'organisation du système politique français. (...) L'évolution, ça passe par les médias, ça passe par les réseaux sociaux, ça passe par les primaires (...). Tout électeur français peut voter à une primaire".
Les sifflets contre lui au récent congrès fondateur des Républicains
"Les sifflets étaient au début du discours et pas à la fin".
"J'appartiens à un club très restreint: Nicolas Sarkozy a été autrefois sifflé par son parti, Alain Juppé l'a été..."
"Quand, dans un congrès fondateur d'un parti politique, on siffle deux anciens Premiers ministres, comme par hasard candidats à l'élection présidentielle ou en tout cas à la primaire, on ne peut pas dire que ce soit extrêmement serein".
"Les coups bas se multiplient" mais "j'irai jusqu'au bout. (...) Je n'envisage pas d'être battu".
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