François Hollande inaugure le Salon de l'agriculture

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VL
Publié le 21 février 2015 - 10:53
Mis à jour le 23 février 2015 - 14:01
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François Hollande au salon de l'Agriculture 2015.
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©Capture d'écran BFMTV
François Hollande a inauguré ce samedi le Salon de l'agriculture.
©Capture d'écran BFMTV
François Hollande s'est livré ce samedi au traditionnel exercice de l'inauguration du Salon de l'agriculture. Un déplacement qui peut parfois être tendu, notamment cette année en période de crise économique et politique.

C'est le rendez-vous annuel des présidents de la République avec le monde agricole. Comme le veut désormais la tradition, François Hollande a inauguré ce samedi matin le Salon de l'agriculture, porte de Versailles à Paris. Un déplacement qui est à la fois un exercice de communication et une prise de température politique.

François Hollande est en effet face à plusieurs défis dans le domaine de l'agriculture. D'abord parce qu'agriculteurs et éleveurs ne font pas partie de l'électorat historique de la gauche. Ils ont aujourd'hui tendance à se retrouver dans les discours eurosceptiques que défend notamment le Front national. François Hollande a d'ailleurs déclaré: "le populisme dit qu'il faut sortir (…) de l'Union européenne. Si on écoutait ces populismes, il n'y aurait plus d'aide, il n'y aurait plus de mécanisme pour assurer la protection (des agriculteurs NDLR) dans les moments difficiles".

Un mois avant les élections départementales et la large défaite annoncée du Parti socialiste, c'est l'occasion d'aller à la rencontre de cet électorat peu courtisé. D'autres politiques suivront certainement tout au long du salon.

Politique agricole commune, fermes intensives, écologie, protection des terroirs, prix des matières premières... Les sujets, dont certains fâchent, ne manquent pas. François Hollande a évoqué une agriculture "vulnérable" et qui a donc besoin de l'Europe.  

Le défi d'un chef de l'Etat au salon est aussi de faire bonne figure quelque soit la situation, tout en caressant les vaches et en supportant le marathon des dégustations. D'autres s'y sont cassés les dents. On se souvient encore du "Casse toi pauv' con" de Nicolas Sarkozy en 2008. Tout le monde n'est pas aussi à l'aise que Jacques Chirac au milieu du bétail.

La petite anicroche de cette année est venue de l'éviction manu militari de Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. La sécurité lui est tombée dessus, d'après lui parce qu'il évoquait la question des fermes-usine devant François Hollande. Un simple malentendu selon le président de la République. Il est vrai que face au risque d'attentat, la sécurité dans le salon et autour du chef de l'Etat est exceptionnelle.

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