François Hollande le confirme : l'état d'urgence prendra fin le 26 juillet
C’est une confirmation qui était attendue lors de l’interview du président de la République François Hollande pour le 14 juillet. Le chef de l’Etat a bien validé l’information selon laquelle l’état d’urgence prendra fin le 26 juillet prochain. Il avait été instauré immédiatement après les attentats qui ont ensanglanté le Stade de France, plusieurs terrasses parisiennes et la salle du Bataclan le 13 novembre 2015.
François Hollande a notamment expliqué aux journalistes Gilles Bouleau (TF1) et David Pujadas (France Televisions) qui l’interviewaient que l’arsenal juridique dont s’est doté la France depuis ces événements permettait maintenant de répondre à la menace terroriste, ne justifiant plus une mesure d’exception comme l’état d’urgence.
"Cet état d'urgence, j'ai considéré qu'il fallait le prolonger jusqu'au moment où nous puissions être sûrs que la loi pouvait nous donner des moyens nous permettant de prévenir la menace terroriste avec efficacité", considère la République, en référence à la loi sur la procédure pénale promulguée en juin. Désormais, "on ne peut pas prolonger éternellement l'état d'urgence. Nous avons maintenant une loi permettant d'agir contre le terrorisme".
François Hollande s’est cependant bien gardé de trop d’optimisme sur un quelconque relâchement de la pression des terroristes sur l’Hexagone: "Est-ce que la menace est là? Oui, elle est là", car "nous avons le même adversaire: il est en Syrie, en Irak et il a ses prolongements ici en Europe. L'adversaire, c'est l'islamiste fondamentaliste, c'est le fanatisme".
Le président de la République a enfin confirmé que "l’opération Sentinelle" qui vise à sécuriser les "points sensibles" du territoire et qui a été déclenchée après les attentats de janvier 2015 sera réduite. Elle passera de 10.000 à 7.000 hommes.
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