Garde à vue de Nicolas Sarkozy : grosse colère de Nadine Morano (vidéo)
Nadine Morano était furieuse ce mardi 20 alors qu'elle était en direct sur CNews. Elle avait été contactée au téléphone pour réagirau placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy dont elle est proche et dont elle a été ministre et secrétaire d'Etat.
Auparavant sur RTL, elle avait aussi été contactée et avait expliqué: "on verra si cette garde à vue était justifiée, quels éléments elle apportera. Encore une fois, moi, je regarde la réalité des faits".
A voir aussi: Alerte - Nicolas Sarkozy en garde à vue (financement libyen de la campagne 2007)
Calmement, elle avait indiqué que "bien souvent, il (Nicolas Sarkozy) a été mis en cause, bien souvent, il en est sorti en étant totalement blanchi".
Mais alors que Pascal Praud était en communication téléphonique en direct sur le plateau avec elle, elle est apparu beaucoup plus énervée.
"Depuis ce matin, tous les médias se précipitent sur cette information. C'est un moment désagréable pour ses proches, ses amis et évidement encore plus pour lui", a-t-elle commencé.
"Mon téléphone sonne beaucoup quand il est mis est garde à vue. Comme je pense beaucoup de personnalités politiques que vous êtes en train de contacter. Mais quand il y a des non-lieu ça sonne moins", a-t-elle poursuivit visiblement excédée.
#Sarkozy en garde à vue : "Je vous souhaite une bonne journée !" ce moment où Nadine Morano raccroche au nez de Pascal Praud #Cnews pic.twitter.com/GVpSJHKsCN
— Nils Wilcke (@paul_denton) 20 mars 2018
L'ancienne ministre a ensuite soutenu que les médias restaient silencieux lorsque Nicolas Sarkozy était relaxé dans les affaires dans lesquelles son nom apparaissait. Ne voulant qu'une courte réaction, Pascal Praud s'est alors permis de la couper en lui faisant remarquer qu'elle partait "dans tous les sens".
Et cela n'a pas vraiment plu à la députée européenne qui n'a pas manqué de lui faire savoir. "Je vous réponds, je suis dans mon bureau à Bruxelles. J'ai du travail à faire", a-t-elle éructé avant d'être à nouveau coupée par le journaliste.
"Lorsqu'il y a une mise en garde à vue tous les médias nous sautent dessus, et même si ça vous dérange. Mais quand il y a des non-lieu vous n'appelez quasi-pas. Alors ça si c'est pour (aller) dans tous les sens, je regrette de ne pas aller dans le sens que vous voulez mais dans tous les cas c'est le mien", a-t-elle répété.
"Vous n'êtes pas obligée de crier, tout va bien", lui a lancé le journaliste alors qu'elle parlait encore. La députée européenne a ensuite repris la parole pour cette fois indiquer que Nicolas Sarkozy avait promulgué plus de lois qu'Emmanuel Macron dans un même temps donné, alors qu'aucune question à ce sujet ne lui avait été posée.
Nadine Morano a finalement souhaité une "bonne journée" à Pascal Praud… avant de lui raccrocher au nez.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.