GarridoGate : "Le Canard enchaîné" publie des documents accablants, l'insoumise conteste de nouveau
Raquel Garrido contre Le Canard enchaîné, le retour. L'hebdomadaire satirique a publié ce mercredi 11 des documents censés prouver ses révélations de la semaine passée sur l'importante dette de l'avocate et ténor de la France insoumise auprès de la Caisse nationale des barreaux français, organisme de retraite et de prévoyance des robes noires. Taxé "d'inexactitude" par ladite Caisse et Raquel Garrido, qui nie les faits, le journaliste Dominique Simonnot, avoue des imprécisions. Mais pour mieux en remettre une couche.
On l'a vu avec l'affaire Fillon, notamment: Le Canard enchaîné aime feuilletoner. Nouvel exemple ce mercredi avec la publication de deux documents illustrant un article intitulé "L'insoumise à l'URSAAF". L'hebdomadaire y persiste et signe: Raquel Garrido doit bien selon lui 32.215 euros d'arriérés à la CNBF et produit un document interne ou un(e) gestionnaire semble interroger sa hiérarchie. L'intéressée "nous a saisi d'une demande d'indemnisation au titre des prestations journalières du régime invalidité temporaire de la CNBF", entame l'employé. Avant de demander: "le montant de la dette (...) 32.215 euros étant supérieur à celui des indemnités, je vous remercie de bien vouloir me donner tout accord qui permettrait l'affectation de la somme concernée".
Pire, toujours selon le Canard, à cette dette auprès de la CNBF il faut désormais en ajouter une autre, auprès de l'URSAAF cette fois. Maître Garrido devrait ainsi également 6.113 euros à l'organisme collecteur correspondant à une "taxation d'office" suite à un manquement à sa "déclaration de revenus professionnels et de (ses) cotisations personnelles obligatoires 2016". Des rappels qui auraient été effectués par l'URSAAF en mars 2016 et le 28 septembre 2017.
"Faux", répond en substance Raquel Garrido à l'hebdomadaire. Contactée par Dominique Simonnot elle assure ainsi que ces "documents sont caduques ou erronés". Démenti réitéré auprès de l'AFP, par un texto dans lequel "l'oratrice nationale" de la France insoumise pointe plus précisément qu'"il était totalement faux de dire qu'(elle) n'avai(t) jamais payé de cotisations ou de droits de plaidoiries depuis six ans, c'est-à-dire depuis (s)a prestation de serment".
Confirmant implicitement un retard, elle assure par ailleurs être "à jour de (s)es obligations déclaratives de 2015 depuis des mois". Et affirme être également en règle pour "tous (s)es paiements URSAAF" 2016. La suite au prochain épisode?
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