Un député LREM victime d'intimidations : "Sans les gendarmes, j'aurais fini à poil"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 décembre 2018 - 13:03
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Des "gilets jaunes" à une sortie d'autoroute à La Barque, près de Marseille, le 9 décembre 2018
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© SYLVAIN THOMAS / AFP
Une quarantaine de gilets jaunes ont intimidé le député de l'Eure devant chez lui samedi.
© SYLVAIN THOMAS / AFP
Bruno Questel, député LREM de l'Eure, a témoigné dimanche d'une tentative d'intimidation de la part de gilets jaunes samedi face à son domicile. Selon lui, une quarantaine de manifestants étaient présents et six coups de feu ont été tirés.

C'est une nouvelle intimidation que vient de subir la majorité. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes plusieurs permanences de députés ont été vandalisées et les domiciles de certains élus approchés. C'est le cas de celui de Bruno Questel, député LREM de l'Eure, qui dit avoir été intimidé à son domicile samedi 15.

Dimanche 16 sur le plateau de RMC il a expliqué avoir vu une quarantaine de manifestants gilets jaunes en face de chez lui. Six coups de feu ont aussi été tirés, des menaces qui ne le "feront jamais faillir", a-t-il assuré.

Un rassemblement de protestataires avait lieu à un kilomètre de chez lui à Bourgtheroulde. Pas moins de "20 panneaux" ont ainsi été installés jusqu'à son domicile. Et des gilets jaunes en ont profité pour lui "rendre visite".

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"Si les gendarmes n'avaient pas été là, les choses auraient été plus compliquées. Sur le moment on est dans un souci de se préserver car la menace est palpable. Je pense que si les gendarmes n’avaient pas été là, j’aurai fini à poil avec du goudron et des plumes", a expliqué le député qui reste motivé à continuer de soutenir la majorité.

"Ce n’est pas ça la démocratie, ce n’est pas la République. Rien ne peut peut justifier la violence dans une démocratie qui fonctionne, comme la nôtre. La République c’est la démocratie représentative, ce n’est pas la tête du président de la République ou de tel ou tel élu parce que du jour au lendemain il ne nous plaît plus", a-t-il affirmé.

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