Hausse du chômage en août : découvrez les premières réactions politiques

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 26 septembre 2016 - 22:21
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Nicolas Sarkozy.
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"Au fond l'économie française est aujourd'hui en situation d'urgence absolue", a notamment déclaré Nicolas Sarkozy.
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Après une nette baisse en juillet, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 1,4% en août (+50.200). Suite à cette annonce, les politiques n'ont pas tardé à réagir. Découvrez les premières réactions.

Après des mois encourageants, le nombre de chômeurs a très fortement augmenté en août, grimpant de 50.200, une hausse que le ministère attribue en partie aux attentats de juillet, et espère passagère. Voici les premières réactions politiques à l'annonce d'une hausse de 1,4% du chômage en août:

>Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite: "Les Anglais connaissent le plein emploi, les Américains connaissent le plein emploi. Nous avons mis en œuvre en France une politique économique en dépit du bon sens. Nulle part ailleurs dans le monde on a cette politique marquée par l'embauche de fonctionnaires, comme si on pouvait se permettre de d'augmenter les dépenses publiques, l'explosion des impôts, 50 milliards d'impôts de plus, comment voulez-vous que les entreprises françaises créent des emplois dans ces conditions? (...) Au fond l'économie française est aujourd'hui en situation d'urgence absolue et le changement de politique économique, c'est la seule alternative possible" (en direct sur BFMTV).

>Benoît Hamon, candidat à la primaire organisée par le PS: "Ces chiffres ne font que confirmer la nécessité de tourner la page d'une politique qui a échoué, fondée sur des solutions inefficaces, en dépit des artifices statistiques qui visent à sortir les demandeurs d'emploi de la catégorie A. Depuis 10 ou 15 ans on applique les mêmes recettes qui ont les mêmes effets. ll y a un refus de sortir des critères européens de Maastricht, un refus d'envisager un protectionnisme européen dont on a besoin, d'envisager un rabaissement du temps de travail ou un revenu universel que je préconise. On a une politique presque naïve, irresponsable, vis-à-vis des entreprises. Il y a un soutien sans distinctions aux entreprises sans se demander quels sont les secteurs qui en ont le plus besoin. On est dans une religion de la croissance et au final on n'a ni la croissance, ni la baisse du chômage. C'est le moment de sortir du déni". (à l'AFP)

>Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée: "Cette nouvelle hausse importante du chômage vient de nouveau sanctionner lourdement le bilan d'un président de la République en campagne, davantage concentré sur 2017 et les divisions de la gauche que par le sort des millions de chômeuses et de chômeurs dont il est pourtant responsable. (..) Sa promesse d'inverser la courbe du chômage est un mensonge et un échec de plus, qui démontrent qu'une autre politique est plus que jamais nécessaire(...)." (communiqué)

>Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement: "c'est un mauvais chiffre, personne ne va dire le contraire même si la création d'emplois sur l'année est positive (...). Je crois que le programme que nous avons décidé de formation de ces fameux 500.000 personnes sans emploi entrées en formation, qui est peut-être intervenu tardivement, sera la seule chose qui fera bouger fondamentalement la question de l'emploi dans notre pays. Je regrette que ce pays ait laissé se former chaque année 13 ou 14% d'une génération d'enfants qui sont sortis sans aucune qualification du système scolaire et que ça s'est accumulé pendant 20 ans pour avoir 1,5 million de personnes qui ne sont absolument pas qualifiées et qui ne retrouveront pas d'emploi si nous ne sommes pas capables de les qualifier. (...) Nous avons avancé, largement insuffisamment par rapport à ce qui serait humainement souhaitable et politiquement nécessaire, je ne dis pas le contraire, mais je suis persuadé que cette politique est bonne" (sur BFMTV).

>Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement: "c'est une surprise qui marque un recul dans la tendance qui avait été celle depuis le début de l'année. On est encore sur une baisse en tendance. Cette hausse est aussi liée à des phénomènes conjoncturels très clairs, à la fois ce qui s'est passé avec le terrorisme et qui a eu des conséquences sur le tourisme très fortes qui fait qu'il y a sûrement eu là une inflexion supplémentaire. Et puis on a là aussi constaté une augmentation extrêmement importante, plus de 25%, des inscriptions réactualisées. Ça ne change pas l'objectif à la fois sur la tendance et d'ici la fin de l'année de continuer à passer, ce qui est le cas, sous la barre des 10%" (sur RTL)

 

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