Il veut accueillir Brigitte Macron avec "des fusils" : il risque de la prison ferme

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La rédaction de France-Soir
Publié le 15 février 2019 - 15:43
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Brigitte Macron le 29 août 2018 à Copenhague, au Danemark
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© LUDOVIC MARIN / AFP/Archives
Brigitte Macron a porté plainte contre un internaute qui avait écrit un commentaire menaçant à son endroit en mars dernier.
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Brigitte Macron a porté plainte conte un internaute qui avait écrit un commentaire mençant à son endroit en mars dernier. Interpellé, il sera jugé le 19 mars prochain. 

L'avocat du couple présidentiel espère que le procès aura une portée pédagogique. Un jeune homme habitant dans les Ardennes est poursuivi en justice pour avoir posté un appel à la violence à l’encontre de Brigitte Macron. Il a reconnu les faits et a expliqué avoir regretté son geste.

L'Union-Ardennais explique que tout est parti d'un article posté sur le site Internet du quotidien. L'article évoquait la venue de Brigitte Macron le 20 mars prochain au stade Auguste-Delaune à Reims pour donner le coup d'envoi d'une rencontre de football. Mais, dans les commentaires écrits par les internautes sur Facebook, l'un d'eux - publié par un Ardennais âgé de 23 ans - interpelle par sa violence. Le jeune homme, sans antécédent judiciaire, invitait à accueillir "avec des fusils" la Première dame.

Le jeune homme a été interpellé jeudi par les hommes du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Reims et placé en garde à vue.

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Le suspect comparaîtra le 19 mars devant le tribunal correctionnel de Reims pour "provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit d’atteinte à la personne" et risque jusqu’à 5 ans de prison ferme comme l'explique l’article 23 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui réprime l’incitation au crime ou au délit d’atteinte aux personnes.

"Toutes les hypothèses peuvent être envisagées à la lecture d’un commentaire de ce type. Son caractère violent peut induire des comportements de nature délictuelle, y compris de la part de tiers", a fait remarquer le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette auprès de la Voix du Nord. Et d'ajouter: "C’est pour cette raison que j’ai fait le choix d’une poursuite pénale, d’autant que la réponse aura une visée pédagogique dans un contexte un peu particulier. Il s’agit ici de rappeler les limites de la liberté d’expression".

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