IVG : Marisol Touraine annonce un numéro unique pour s'informer

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 28 septembre 2015 - 10:28
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Marisol Touraine.
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©Philippe Wojazer/Reuters
La ministre de la Santé a rappelé notamment que l'IVG est prise en charge à 100% par la Sécurité sociale.
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Marisol Touraine a annoncé le lancement d'un numéro de téléphonique unique pour informer sur l'IVG, ce lundi matin sur France info. "Avorter, c'est un droit", a notamment déclaré la ministre de la Santé, dénonçant ceux "qui (le) contestent aux femmes".

Journée mondiale pour le droit à l'avortement, lancement d'une campagne sur le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG)

"Avorter, c'est un droit depuis un peu plus de 40 ans".

"Mais, si les Français sont massivement attachés à ce droit, il y beaucoup d'idées reçues. Vous avez ainsi des situations dans lesquelles les femmes ne savent pas à qui s'adresser, comment procéder. L'information est nécessaire".

"Je me suis aperçue que quand vous tapez +IVG+ dans un moteur de recherche, vous tombez sur des sites de désinformation. Ce qui arrivait en haut (des recherches), c'était des sites qui, sous couvert d'information, incitaient à ne pas avorter".

"En 2013 j'ai mis en place le site IVG.gouv.fr, qui rencontre d'ailleurs un très grand succès avec environ 1,2 million de pages visitées, ce qui prouve le besoin d'information. Les femmes disent qu'elles ont besoin de parler à quelqu'un c'est pourquoi nous lançons aujourd'hui un numéro de téléphone: le 0800 08 11 11, ouvert six jours sur sept, qui permettra aux femmes d'être informées de manière objective".

"La liberté de disposer de son corps ne se discute pas. Il ne doit y avoir ni pression, ni jugement, ni désinformation".

"Il y a une petite minorité de personnes en France qui contestent aux femmes le droit d'avorter, qui remettent en cause ce droit. On l'a vu en Espagne, on le voit au Portugal. Ce n'est pas le cas en France mais on voit des minorités qui expriment des positions très fortes".

"Il y a 37% des Français qui pensent que l'IVG n'est pas remboursée. Depuis 2012 c'est 100% de prise en charge par la Sécu. (...) 25% pensent que pour avoir le droit d'avorter il faut justifier d'une situation de détresse, ce n'est évidemment pas le cas".

 

Le numéro de téléphone

"On a besoin d'un numéro de téléphone. C'est gratuit, anonyme (...) et vous avez une information objective neutre".

"Depuis trois ans nos mettons en place un politique qui doit rassurer les femmes, garantir une prise en charge financière et d'avoir davantage de lieux où pouvoir avorter. (...) Dans le (projet) de loi Santé, on prévoit que les sages-femmes pourront pratiquer des avortements".

 

Journée sans voiture à Paris, dimanche 27

"C'est une journée de sensibilisation (...) même si nous ne pouvons ignorer qu'au quotidien des personnes n'habitant pas la capitale viennent y travailler. Il faut être attentif à cela".

"La qualité de l'air est un enjeu de santé publique".

 

La disparition du diesel?

"Le diesel représente un danger".

"Le scandale Volkswagen est vraiment préoccupant. Il y a eu mensonge et des prises de risques pour un certain nombre de personnes dans le monde".

"Les choses ne se font pas du jour au lendemain. Regardons d'abord la qualité de l'air (...) il n'y a pas que le diesel qui est en cause".

 

La Cour des comptes a dénoncé les abus des kinés et des infirmiers libéraux

"Des contrôles ont lieu. Il faut éviter les amalgames".

"Nos concitoyens ont davantage besoin de prise en charge à domicile".

"Il faut s'assurer que cela correspond à des actes nécessaires et utiles".

 

Martine Aubry qui dit son "ras-le-bol" d'Emmanuel Macron

"Nous sommes à un moment où la France est confrontée à beaucoup d'incertitudes. Nous avons besoin de rassurer (...) il faut de la stabilité. J'appelle donc l'ensemble des responsables socialistes à être cohérents, à porter un discours unique, qui donne aux Français de l'élan et de la confiance".

"Il faut faire tomber le clap de fin entre les petites bisbilles des responsables d'un même camp. Les Français attendent de nous de la responsabilité, de la solidité, de la cohérence. Si tout le monde ne pense pas exactement la même chose c'est normal au fond, mais nous devons aller dans la même direction".

 

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