Jacques Chirac : un livre fait des révélations bouleversantes sur l'état de santé de l'ancien président

Avant de mourir, Daniel Le Conte, confident et compagnon de Jacques Chirac depuis le début de sa carrière en politique, s'est confié au journaliste Arnaud Ardoin dans un livre qui sortira le 5 octobre. Il y fait des révélations étonnantes et bouleversantes sur l'état de santé de l'ancien président, chaque jour plus préoccupant.

"Il a les yeux perdus dans des pensées indéchiffrables. Il n'a plus envie de faire l'effort, juste la force d'écouter". Avant de tirer sa révérence, Daniel Le Conte, fidèle compagnon de route de Jacques Chirac, présent dans toutes ses batailles politiques, s'est longuement confié au journaliste Arnaud Ardoin. Ce dernier en a fait un livre, qui sort le 5 octobre aux éditions Cherche midi, et dont Paris Match s'est procuré quelques extraits.

Le témoignage sans filtre de Daniel Le Conte confirme toutes les rumeurs qui, depuis des mois, disent l'état de santé de l'ancien président très préoccupant. L'ouvrage s'intitule Président, la nuit vient de tomber. C'était une petite phrase entre eux. A laquelle Jacques Chirac répondait "J'espère qu'elle ne s'est pas fait trop mal". Un lien qu'ils ont gardé jusqu'au décès de Daniel Le Conte le 18 juillet dernier.

Mais outre cet échange, l'auteur révèle que les moments de lucidité de l'ancien président sont rares. "Il a les yeux perdus dans des pensées indéchiffrables", avait confié son ami à Arnaud Ardoin. Et d'ajouter: "Jacques Chirac n'a plus envie de faire l'effort, juste la force d'écouter".

Depuis le mois de juillet et la disparition de Daniel Le Conte, il est devenu impossible d'avoir des nouvelles de l'ancien président, dont on ne sait pas s'il a été réellement affecté par la perte de son ami, tant sa maladie le coupe du monde.

En juillet aussi, Jacques Chirac a reçu la visite d'Emmanuel Macron. Une entrevue au cours de laquelle l'ancien président aurait transmis au nouveau locataire de l'Elysée "un objet très personnel". Et un moment que Claude Chirac a décrit "de grande qualité et de grande courtoisie".