Jean-Christophe Cambadélis : "l'extrême droite c'est la remise en cause de notre République"
Jean-Christophe Cambadélis était invité au micro de France Inter ce lundi matin. Interrogé au sujet du référendum qui se tiendra du 16 au 18 octobre prochain sur l'union de la gauche, le premier secrétaire du PS a admis attendre "un électrochoc".
"J'ai expliqué devant le Bureau national qu'il faudrait au moins 200.000 votes pour indiquer que nous sommes unis dans les régions, un clic ou un bulletin. La mobilisation est là parce que la gauche veut l'unité, il n'y aucune raison qu'il y ait une division dans les régions que nous gouvernons depuis plus de 15 ans. J'ai enregistré avec satisfaction les déclarations de Cécile Dufflot, qui à l'inverse de Jean-Luc Mélenchon, est favorable à l'unité", a notamment déclaré le patron du PS.
Selon Jean-Cristophe Cambadélis, le contre-référendum organisé par le porte-patole d'EELV Julien Bayou (qui se défend d'être en service commandé par son parti) est "un hommage au référendum de la gauche. Ca veut dire que ça gène le porte-parole des écologistes", explique le premier secrétaire du PS, qui a l'intention de mener son combat jusqu'au bout pour unir toutes les forces de la gauche. "La droite veut défaire ce que nous avons fait, l'extrême-droite c'est la remise en cause de notre République, je suis dans ce qui va se passer maintenant et je me bats".
Concernant les propos de Nadine Morano sur la France pays de "race blanche", Jean-Christophe Cambadélis estime que la sanction de Nicolas Sarkozy n'est que de "la poudre aux yeux. Il a hésité, devant le tollé, il a opté pour une mesure indolore en la retirant des régionales. Il aurait fallu la suspendre de ses fonctions puisqu'elle continuera à parler au nom des Républicains".
Selon Le JDD, un Français sur trois se dit prêt à voter pour Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2017. Pour Jean-Christophe Cambadélis, c'est tout à fait "regrettable. Mais je suis plus inquiet pour les régionales que pour les présidentielles. Tout le monde a compris qu'elle ne pouvait pas diriger la France, même son électorat le sait je pense".
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