Jean-Yves Le Drian : François Hollande est "le candidat naturel de la gauche"
Pour le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le président François Hollande est "le candidat naturel de la gauche" pour la présidentielle de 2017, a-t-il affirmé ce jeudi 14 janvier sur BFMTV. Egalement interrogé sur la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme, il a indiqué ne pas comprendre "toute cette agitation" autour de ce sujet.
"Le président de la République exerce ses fonctions dans un contexte extrêmement difficile, à la fois en termes budgétaires, en termes de relance nécessaire de l'économie et en termes sécuritaires, et il est du même coup le candidat naturel de la gauche", a-t-il déclaré au sujet de François Hollande.
Il a ainsi précisé qu'il n'est "pas favorable" à une primaire à gauche, dont l'idée a été relancée cette semaine par des intellectuels, des personnalités du monde culturel et des responsables politiques, dans un appel publié par le quotidien Libération.
Plus des trois quarts (78%) des sympathisants de gauche et sept Français sur dix se prononcent d'ailleurs en faveur d'une "primaire pour désigner le candidat de la gauche et des écologistes" pour la prochaine présidentielle, dans un sondage Elabe pour BFMTV dévoilé mercredi 14.
"Je n'ai pas à répondre à la place du président de la République (...) et pour l'instant, il n'a pas annoncé qu'il était candidat, à ma connaissance", a précisé Jean-Yves Le Drian que les observateurs donnent comme candidat probable à sa succession.
Egalement interrogé sur la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme, il a déclaré: "il y a eu un discours majeur du président de la République devant le Congrès le 16 novembre, où il a annoncé un paquet de mesures lourdes, que ce soit des mesures juridiques, des mesures symboliques, des mesures opérationnelles, pour lutter contre le terrorisme".
"Ces mesures doivent être appliquées, et la déchéance de nationalité en fait partie (...) C'est un arsenal d'actions. Il faut mettre l'arsenal d'actions en oeuvre", a-t-il ajouté face aux critiques d'une partie de la gauche sur cette mesure.
"Il s'agit d'enlever la nationalité française à ceux qui commettraient des crimes contre notre propre pays (...) Au nom de quoi on préserverait la nationalité française à des assassins de ce type, qui aujourd'hui remettent en cause la sécurité des Français?", s'est-il enfin interrogé.
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