JO 2024 : le triathlon pourrait se dérouler dans la Seine selon Anne Hidalgo
Si la qualité de l'eau de la Seine peut en dégouter plus d'un, les athlètes des Jeux Olympique 2024 pourraient bien faire un plongeon dedans, si Paris venait à être choisie comme ville hôte. C'est en tout cas que qu'a annoncé, ce mercredi, la maire de Paris Anne Hidalgo. Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, elle a ainsi exprimé son souhait de voir l'épreuve du triathlon se dérouler dans le fleuve parisien, au pied de l’hôtel de ville. Une issue pour le moment inenvisageable puisque la baignade y est interdite en raison notamment de la pollution.
Ainsi, pour que cette proposition puisse se concrétiser, la maire de Paris exige que la qualité de l'eau soit améliorée d'ici là. "Pour y arriver, il faut qu’on travaille encore sur la qualité de l’eau à Paris. Nous ne sommes pas encore à un niveau de qualité permettant une baignade. Si je me baignerais dans la Seine aujourd’hui? Non. Mais dans des épreuves sportives, il y a une exigence de qualité de l’eau qui n’est pas tout à fait la même que celle de la baignade quotidienne", a-t-elle déclaré précisant que la qualité de l'eau s'était déjà améliorée ces dernières années.
Officiellement candidate depuis le 23 juin pour organiser les JO de 2024, Paris est, pour le moment, en concurrence avec Boston (Etats-Unis), Rome (Italie), Hambourg (Allemagne) et Budapest (Hongrie). D'autres villes comme Casablanca (Maroc), Bangkok (Thaïlande) ou encore Kuala Lumpur (Malaisie) pourraient elles aussi entrer dans la danse.
Selon les chiffres communiqués par les responsables de la candidature parisienne, les olympiades de 2024 devraient coûter 6 milliards d'euros. Une somme qui sera divisée en deux: un financement français de 3 milliards d'euros, dont 50% d'argent public, et une somme comprise entre 2,6 et 3,5 milliards d'euros en provenance du comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO). Selon un sondage publié par Le Journal du dimanche, 79% des Franciliens voient cette candidature comme "une bonne nouvelle pour la France".
(Voir ci-dessous la vidéo de l'interview d'Anne Hidalgo sur BFMTV)
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