"Jungle" de Calais : Cazeneuve dénonce l'activisme des "No border"
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé ce mardi 1er "l'activisme d'une poignée de militants No border" pour empêcher le démantèlement de la zone sud de la "jungle" de Calais, opération qui "va se poursuivre" avec "calme et méthode".
"L'activisme d'une poignée de militants No border extrémistes et violents n'y changera rien" et "cette opération va se poursuivre dans les jours qui viennent avec calme et méthode, en offrant une place à chacun, comme le gouvernement s'y est engagé", affirme le ministère dans un communiqué.
Quatre jours après une décision de justice validant l'évacuation de la moitié sud de ce bidonville, l'Etat en a entamé lundi le démantèlement, dans un climat tendu qui a dégénéré en heurts avec la police dans l'après-midi. Cette zone abrite entre 800 et 1.000 migrants selon la préfecture, 3.450 selon les associations.
"Alors que le début de l'opération se déroulait dans le calme hier, des No border ont harcelé, comme ils l'avaient déjà fait vendredi dernier, les agents de l'État qui effectuaient leur habituelle maraude sociale en aide aux migrants", selon le texte du communiqué. "La présence de policiers était donc nécessaire pour assurer leur protection", poursuit-il, en précisant que 11 policiers ont été "légèrement blessés" par des jets de projectiles.
"Trois auteurs de ces violences inacceptables ont été interpellés et devront répondre de leurs actes devant la justice", ajoute le ministre, qui appelle "au calme et à la raison". Le démantèlement a repris mardi matin dans le calme, a constaté un journaliste de l'AFP.
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