La menace d'attentats djihadistes en France est "maximale", avertit Valls
La menace d'attentats djihadistes visant la France est "maximale", a de nouveau averti le Premier ministre Manuel Valls ce dimanche 11, indiquant que des attentats étaient déjoués "tous les jours", dont "au moins deux" cette semaine. "La menace est maximale, nous l'avons encore vu ces derniers jours, ces dernières heures et encore au moment où nous parlons", a déclaré le chef du gouvernement, après la découverte d'une voiture chargée de bonbonnes de gaz en plein centre de Paris et l'arrestation de plusieurs suspects. "Tous les jours, les services de renseignement, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes", a déclaré le chef du gouvernement, invité du Grand rendez-vous Europe 1/iTELE/Les Echos.
"Aujourd'hui, la menace est maximale, et nous sommes une cible - chacun l'a compris. Cette semaine, au moins deux attentats ont été déjoués", a-t-il dit, sans plus de précisions sur les faits qu'il visait. Une première suspecte a été mise en examen et écrouée samedi 10 au soir dans la double enquête sur un attentat avorté à la voiture piégée à Paris et sur une autre attaque "imminente" de la part d'un commando de femmes djihadistes.
Concernant les djihadistes, le Premier ministre a également annoncé qu'il faudrait créer "10.000 places dans les dix ans qui viennent" en prison, notamment pour permettre la création de cellules individuelles et d'"unités dédiées" pour les détenus radicalisés. "Il faudra créer de nouvelles places de prison et nous aurons l'occasion avec le garde des Sceaux (Jean-Jacques Urvoas), de faire un certain nombre d'annonces dans les prochains jours. Mais nous savons qu'il faudra, sur les dix ans qui viennent, créer sans doute 10.000 places de prison pour permettre la création de cellules individuelles, des unités dédiées", a détaillé Manuel Valls.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.