La plainte contre le député Christophe Arend pour "agression sexuelle" classé sans suite
Le député LREM de Moselle, Christophe Arend, faisait l'objet d'une enquête préliminaire pour "harcèlement et agression sexuelle" contre une ancienne assistante parlementaire qui avait déposé plainte contre lui. Ce mercredi 29, cette dernière a été classé sans suite.
L’audition de "nombreux témoins", pendant cinq semaines "d’enquête approfondie, a permis de mettre en lumière de nombreuses incohérences et contradictions dans les déclarations de la plaignante", a fait savoir le procureur de la République à Sarreguemines, Jean-Luc Jaeg.
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Les investigations ont permit aux enquêteurs de mettre la main sur un "nombre assez important de messages échangés entre la plaignante et le député". "Il ressort de ces échanges que la plaignante a envoyé de nombreux messages à connotation sexuelle à M. Arend. Certains messages envoyés par la plaignante au député s’interprètent plutôt comme des avances faites par la plaignante au député, et pas l’inverse", a souligné le procureur.
L'ouverture de cette enquête avait fait suite à une plainte déposée par l'ex-assistante parlementaire du député qui l'accusait d'avoir multiplié "les remarques sexistes" mais aussi de l'avoir agressée sexuellement, et d'avoir "tout fait pour (la) faire craquer". "C'était vers le dernier week-end de juin, j'étais assise sur les escaliers et c'est là où, par surprise, il arrive et me pince les deux seins", avait témoigné la jeune femme à Franceinfo, dénonçant une agression sexuelle caractérisée.
"Les enquêteurs n’ont également trouvé aucun message contenant des avances de la part de M. Arend envers la plaignante", a observé le magistrat.
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