Loi Travail : "je tiendrai bon", promet Hollande
"Je tiendrai bon parce que je pense que c'est une bonne réforme et que nous devons aller jusqu'à son adoption", a déclaré François Hollande ce vendredi 27 lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G7 à Ise-Shima (Japon), soulignant que "ce n'est pas le moment de mettre en difficulté l'économie française".
"Notre premier devoir, et c'est celui que j'ai rappelé au gouvernement et que je rappelle devant les Français, c'est de tout faire pour approvisionner en carburant les consommateurs, de fournir les services publics essentiels, de permettre le transport de tous et d'assurer le bon fonctionnement de l’Economie", a poursuivi le chef de l'Etat. "Nous avons pris les mesures nécessaires et nous continuerons de les prendre, toujours dans le respect des libertés mais aussi avec la première des libertés qui est la liberté de circuler", a-t-il souligné.
Pour François Hollande, "si le dialogue est toujours possible, il n'est jamais fondé sur un ultimatum". "On ne peut pas accepter qu'il y ait une centrale syndicale qui a son histoire qui puisse dire ce qu'est la loi ou ce que ne doit pas être la loi", a-t-il enchaîné dans une allusion à la CGT.
Le président de la République a toutefois laissé la porte entrouverte à des évolutions. "Le texte va venir au Sénat et ensuite reviendra à l'Assemblée nationale et c'est dans ce cadre là que les discussions doivent avoir lieu et, pour l'instant, nulle part ailleurs", a-t-il ainsi poursuivi.
"Je veux que nous puissions aller jusqu'au bout", a-t-il encore martelé, ajoutant que "les Français jugeront" lorsque le texte sera "mis en œuvre en septembre".
Evoquant l'article 2 de la loi Travail qui consacre la primauté de l'accord d'entreprise en matière d'aménagement du temps de travail, et plus largement la "philosophie du texte", il a affirmé: "tout cela doit être maintenu".
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