Loi Travail : les syndicats annoncent avoir obtenu une autorisation de défiler
Les syndicats ont obtenu l'autorisation de défiler mardi à Paris entre Bastille et Place d'Italie, après des négociations avec la préfecture de police pour ne pas réitérer le très court défilé de jeudi dernier, a-t-on appris lundi auprès de la CGT.
"J’ai eu le préfet de police de Paris en personne samedi qui m’a donné son accord de principe sur la manifestation", entre Bastille et Place d’Italie, à 14H00 mardi, a affirmé à l'AFP Pascal Joly, secrétaire général de l'Union Régionale Ile-de-France CGT, en exprimant sa "satisfaction" face à ce compromis".
L'itinéraire retenu est bien Bastille-Place d'Italie, a-t-on peu après confirmé à la préfecture de police.
"Nous avons rendez-vous aujourd’hui (lundi) à 11h pour signer cet accord", a précisé Pascal Joly, FO confirmant de son côté un rendez-vous lundi matin.
Le parcours a fait l’objet de négociations entre les organisations syndicales opposées au projet de loi travail (CGT, FO, Solidaires, FSU, l'Unef, l'UNL et FIDL) et les autorités: "le préfet a entendu notre mécontentement concernant le parcours" de jeudi dernier.
"On ne voulait pas réitérer et on a trouvé ce compromis qui nous donne satisfaction", a souligné Pascal Joly.
Les syndicats avaient demandé vendredi à la préfecture de police de Paris de pouvoir manifester mardi de Nation à Place d'Italie à partir de 14H00, pour cette onzième journée de mobilisation contre le projet de loi.
L'organisation du précédent défilé dans la capitale, le 23 juin, avait donné lieu à un bras de fer avec le gouvernement. Il a failli être interdit, l'exécutif invoquant des raisons de sécurité après les violences intervenues le 14 juin.
Les syndicats ont finalement dû se contenter d'un parcours très court de 1,6 km aux abords de Bastille. La manifestation, très encadrée par les forces de l'ordre, s'est déroulée dans un calme inhabituel depuis le début de la mobilisation en mars.
La manifestation de mardi coïncidera avec le vote du projet de loi au Sénat. Les syndicats veulent en profiter pour remettre à l'exécutif les résultats de la votation citoyenne sur le projet.
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