Loi Travail : ouverture à l'Assemblée nationale du débat sur la motion de censure
Comme cette motion de censure ne peut être adoptée et faire tomber le gouvernement que si elle atteint 288 voix (majorité absolue actuelle), scénario improbable, et que seuls sont recensés les votes favorables, la présence des députés de la majorité n'est pas numériquement nécessaire.
Après avoir ouvert la séance, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a passé la parole au chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, qui a défendu la motion, suivi de son homologue UDI, Philippe Vigier.
S'exprimeront ensuite Alain Tourret, au nom des radicaux de gauche, Christophe Cavard, pour les écologistes, le chef de file des députés Front de Gauche, André Chassaigne, puis le président du groupe PS, Bruno Le Roux.
Le Premier ministre, Manuel Valls, répondra ensuite aux orateurs, avant le vote, qui doit se dérouler de 18h à 18h30.
Les députés partisans de la motion de censure voteront dans les salons attenant à l'hémicycle, et les résultats seront proclamés vers 18H30.
Faute de majorité sur un projet de loi censé être l'une des dernières grandes réformes du quinquennat de François Hollande, le gouvernement a dégainé mardi l'article 49-3 de la Constitution, qui lui permet de le faire adopter sans vote des députés.
L'opposition de droite a aussitôt déposé une motion de censure, et, fait inédit depuis 2012, des élus Front de gauche, certains socialistes et des écologistes opposés au texte ont tenté, sans succès, de déposer une motion "des gauches".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.