Marine Le Pen, comparée à un étron, obtient de gain de cause en cassation

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 23 septembre 2016 - 19:24
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Marine Le Pen.
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©Pascal Rossignol/Reuters
Marine Le Pen a perdu définitivement dans deux autres affaires.
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La Cour de cassation puis la cour d'appel de Paris ont donné raison à Marine Le Pen, qui avait intenté un procès après que l'animateur Laurent Ruquier a montré en 2012 un dessin de "Charlie Hebdo" la comparant à un étron sous le slogan: "Le Pen, la candidate qui vous ressemble".

Marine Le Pen a obtenu gain de cause en cassation mardi après avoir été déboutée à deux reprises contre l'animateur Laurent Ruquier qui avait montré un dessin la comparant à un étron, mais a perdu définitivement dans deux autres affaires, a-t-on appris ce vendredi 23 de source judiciaire.

En 2012, Laurent Ruquier avait montré, parmi d'autres affiches électorales imaginaires parues dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, un dessin représentant un étron fumant avec le slogan "Le Pen, la candidate qui vous ressemble".

La présidente du Front national avait été déboutée en première instance comme en appel, mais avait formé un pourvoi en cassation. Estimant que les limites de la liberté d'expression ont été dépassées, la Cour a ordonné la tenue d'un troisième procès, devant la cour d'appel de Paris, mais autrement composée, selon la décision consultée par l'AFP.

Dans l'émission On n'est pas couché du 5 novembre 2011, Laurent Ruquier avait montré les arbres généalogiques de plusieurs personnalités politiques, dont celui de Marine Le Pen, en forme de croix gammée.

En première instance, la présidente du parti d'extrême-droite avait fait condamner pour injure l'animateur et le PDG de France Télévisions, qui avaient fait appel et ont finalement été relaxés. Marine Le Pen avait alors formé un pourvoi en cassation, qui a été rejeté. Marine Le Pen est ainsi définitivement déboutée.

La présidente du Front national avait également porté jusque devant la plus haute juridiction une affaire l'opposant à l'humoriste Nicolas Bedos. Celui-ci l'avait qualifiée de "salope fascisante" dans l'hebdomadaire Marianne. Ne poursuivant que le terme "salope", Mme Le Pen avait perdu en première instance comme en appel et a aussi perdu en cassation.

 

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