Marine Le Pen : "Jean-Marie Le Pen ne parlera plus au nom du Front national"
L'annulation de la suspension de Jean-Marie Le Pen par la justice
"C'est une péripétie. Cette suspension n'avait lieu que jusqu'au résultat de l'assemblée générale extraordinaire, c'est-à-dire dans huit jours".
"Les magistrats de Nanterre accordent à Jean-Marie Le Pen huit jours de plus pour faire des déclarations supplémentaires, des provocations tonitruantes saupoudrées surement de quelques insultes dont il a le secret. Mais ça ne durera que huit jours".
"Ce qui m'importe c'est ce référendum interne. Dans ces nouveaux statuts il y a la suppression du poste de président d'honneur".
"La situation est réglée (…), Jean-Marie Le Pen ne parlera plus au nom du Front national".
"J'appelle les adhérents à voter (…) la participation est excellente".
Jean-Marie Le Pen est-il un handicap pour le FN en vue des régionales?
"Si la fin de sa carrière se résume à son pouvoir de nuisance, c'est assez pathétique".
A-t-il envie de réintégrer le FN?
"Ce n'est pas le sentiment qu'il m'a donné".
"Il a tout fait pour rendre les choses irrémédiables par des propos qui ne sont pas admissibles: souhaiter la défaite du Front national aux élections, c'est grave".
Nicolas Sarkozy veut une "bagarre à mort contre le FN"
"C'est malheureux que l'ensemble de ces responsables politiques soient incapables de parler de politique. Je n'entends que des attaques personnelles (…) à l'égard des dirigeants du FN".
"J'aimerai que Nicolas Sarkozy réponde sur sa responsabilité sur le développement du fondamentalisme dans notre pays, sur l'UOIF (Union des organisations islamiques en Frace, NDLR) qui est une organisation considérée comme terroriste par toute une série de pays ait pris en main le Conseil français du culte musulman (CFCM), que c'est à cause de Nicolas Sarkozy que la Libye est devenue le terrain de jeu des fondamentalistes isalmistes qui ont ouvert les protes de l'immigration massive".
"Je ne me bats pas à mort contre quelqu'un, je combats ses idées".
"Aujourd'hui, les Français sont en danger, c'est le fait de Nicolas Sarkozy et de François Hollande".
Un débat avec Nicolas Sarkozy
"Avec plaisir, avec plaisir! (…) Je cherche à débattre avec tout le monde".
"Il ne va pas vouloir, il n'a pas envie qu'on le mette face à ses responsabilités".
François Hollande aurait-il dû annuler ou décaler sa tournée en Afrique?
"Je ne le crois pas. Nous devons porter une attention particulière aux pays africains, notamment francophones, qui ont été abandonnés".
"Décaler pourquoi? Faire campagne pour le +oui+ en Grèce? Va-t-on considérer enfin que le peuple grec a le droit de se décider librement, souverainement? Ou est-ce que l'ensemble de la caste politico-médiatique européenne va faire campagne pour le oui?"
La Grèce et le référendum
"(Si elle était Grecque, NDLR) Je voterais +non+ car je crois à la démocratie et que le grand questionnement est de savoir qui doit avoir le dernier mot. Est-ce le peuple ou les technocrates de Bruxelles?"
"Les membres de la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne, FMI, NDLR) ne sont-ils pas responsables de la situation économique en Grèce? Les remèdes aggravent la situation. La seule solution c'est que la Grèce retrouve une monnaie nationale, qu'elle renégocie une partie de sa dette, la rééchelonne, et retrouve la voie de la croissance et de l'emploi avec une monnaie nationale".
"Si les Français décidaient de retrouver une monnaie nationale il n'y aurait plus d'euros, et donc aucune conséquence sur l'épargne".
"L'immense danger pour l'épargne c'est l'Union européenne, qui pourra dès 2016 venir taper dans les comptes en banque des épargnants et des déposants pour sauver les banques".
Comment sortir de l'euro si vous gagnez en 2017?
"Je souhaite faire un referendum et dans les 6 mois, j'irai voir l'Union européenne pour me faire le porte-parole de la volonté du peuple français. Pour retrouver notre souveraineté territoriale je veux des frontières maîtrisées. Je veux pouvoir m'opposer aux allers et venus des uns et des autres et notamment des terroristes".
"Je souhaite retrouver une souveraineté monétaire, économique et je souhaite que les lois françaises votées par le peuple aient une autorité supérieure aux directives européennes imposées par les technocrates. Ce sont les quatre éléments qui font un peuple libre".
"Si l'UE est d'accord pour rendre au peuple français sa souveraineté, le référendum n'aura plus de raison d'être".
"C'est le référendum qui l'actera, même de la sortie de l'Union européenne. Si elle nous donne ce que nous réclamons nous appellerons à rester dans l'Union européenne, si elle fait ce qu'elle fait en Grèce, c'est-à-dire imposer ses lois, alors nous proposerons de voter pour la sortie de l'UE".
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