Mélenchon accusait l'extrême droite des dégradations du 1er mai, il reconnaît s'être trompé
Il a reconnu avoir parlé (ou plutôt twitté) un peu trop vite. Le député des Bouches-du-Rhône et fondateur de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a reconnu sur BFMTV ce mercredi 2 au matin avoir accusé à tort l'extrême droite pour les dégradations commises en marge du défilé du 1er mai à Paris.
Petit rappel: mardi 1er mai, un nombre conséquents de casseurs (la préfecture de police a évoqué le chiffre de 1.200) se joignent à la manifestation et mettent le feu à un fast-food et quelques véhicules.
A 17h20, Jean-Luc Mélenchon twitte: "Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d'extrême droite. #1erMai".
Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d'extrême droite. #1erMai
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 1 mai 2018
Le message a rapidement été reproché à Jean-Luc Mélenchon tant il apparaissait évident aux observateurs que les black blocs , mouvement d'ultra gauche, étaient à l'œuvre. Venus en masse bien visible en tête de cortège, les casseurs arboraient un look –vêtus de noirs, le visage couvert d'une capuche et d'un masque– ne laissant guère de doute sur leur nature.
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Ce matin, le patron de la France insoumise a donc fait donc son mea culpa. Livrant au passage quelques explications. Il était "dans un train". Or, "comme en ce moment, des violences d'extrême droite, il y en a partout et que ça n'a l'air d'intéresser personne des importants de l'Etat, je me suis dit: «Des gens qui empêchent une manif du 1er-Mai d'avoir lieu, c'est des fachos»".
Le député en a aussi profiter pour critiquer l'action des black blocs –"des fils à papa" occupés à "péter les vitrines de McDo" selon lui– en dénonçant ce type d'action. "Quand vous serez allé en taule, quand vous aurez un casier judiciaire, vous servirez à quoi pour la lutte? À rien" , a conclu Jean-Luc Mélenchon.
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