Mort de Rémi Fraisse : incidents à Nantes et Toulouse lors de manifestations

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AZ
Publié le 22 novembre 2014 - 19:57
Mis à jour le 23 novembre 2014 - 15:14
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Manifestation à Nantes, samedi 22 novembre.
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©Ouest France/Twitter
Les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau pendant la manifestation à Nantes, samedi 22.
©Ouest France/Twitter
Près d'un mois après la mort de Rémi Fraisse, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, ce samedi, dans plusieurs grandes villes de France, pour manifester contre "les violences policières et judiciaires". Quelques incidents sont à déplorer.

Ils ont été appelés à "reprendre la rue le 22 novembre". Quatre semaines après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive sur le site du barrage de Sivens (Tarn), plusieurs manifestations se sont déroulées, ce samedi, dans plusieurs grandes villes de France pour protester contre "les violences policières". Lancé à l'initiative de comités opposés à la construction de l'aéroport de Notre-Dame des Landes (Loire-Atlantique), l'appel à manifester a été élargi à toute la France.

A Nantes, 1.200 personnes se sont rassemblées devant le palais de justice selon la préfecture. Quelques incidents ont eu lieu en milieu d'après-midi à Nantes comme à Toulouse. Certains manifestants, bloqués par les forces de l'ordre, ont jeté vers eux des projectiles. De leurs côtés, les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes et de canons à eau quand certains manifestants tentaient de déborder le dispositif destiné à les contenir. Dans ces villes où les rassemblements ont été particulièrement surveillés, d'importants dispositifs policiers ont été déployés.

Ces incidents étaient toutefois sans commune mesure avec ceux qui se sont produits le 1er novembre dernier lors de manifestations similaires qui s'étaient soldées par plusieurs blessés du côté des forces de l'ordre comme des manifestants et plusieurs dizaines d'interpellations.

A Toulouse, ce sont près de 300 personnes, selon la police (600 selon les organisateurs), qui ont répondu à l'appel de partis de gauche (EELV, PCF, NPA) et de plusieurs organisations syndicales. Pour cette manifestation, les Toulousains ont été appelés à "crier leur rage jusqu'à ce que la peur change de camps", ce qui laissait craindre à de nouveaux affrontements. Cependant, la majorité des participants ont souhaité un rassemblement sans heurts et incidents.  

La mobilisation a concerné une vingtaine de villes, dont Nantes, Toulouse, Tours, Marseille et Paris.

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