Nicolas Sarkozy en meeting à Paris : ce qu'il faut retenir

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 07 novembre 2014 - 22:01
Mis à jour le 08 novembre 2014 - 14:03
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Nicolas Sarkozy.
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©Capture d'écran BFMTV
Nicolas Sarkozy en meeting à Paris, vendredi 7 novembre.
©Capture d'écran BFMTV
L'ex-président de la République et candidat à la présidence de l'UMP a tenu un grand meeting à Paris, vendredi 7. Il y a beaucoup parlé de la France et des valeurs, (un peu) moins de son parti. Ce qu'il faut retenir de son discours.

Ce devait être une soirée réservée à la révélation de sa feuille de route pour l'UMP. Raté: Nicolas Sarkozy a beaucoup parlé de la France, de la "colère" qui monte, selon lui, dans le pays et contre les institutions, mais finalement peu de son parti. Un parti qu'il n'a par ailleurs jamais nommé. Pas une seule fois.

 

Un nouveau parti

Nicolas Sarkozy veut diriger une "famille" et non pas un parti "de courants, de tendances, d'écuries". Mieux, "il faut courageusement tout remettre à plat pour être capable de nous réinventer", a-t-il martelé, invoquant le général de Gaulle et son appel "au rassemblement de tous les Français".

 

Une annonce: "le vote sera notre règle de fonctionnement"

Autrefois frileux à l'idée d'une primaire en vue de la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy semble avoir totalement accepté cette idée. Il va même plus loin et assure désormais que, dans le nouveau parti qu'il imagine, "le vote doit être la voie naturelle pour trancher (les) débats et cimenter (l')unité".

 

La France

République, démocratie, valeurs, laïcité, voilà les thèmes qui ont occupé la majeure partie du discours de l'ex-président (écrit par Henri Guaino). De ce côté, peu de choses nouvelles.

"Nous ne transigerons pas sur nos héritages. Nous n'avons nullement l'intention de demander l'autorisation de parler de l'identité de la France. Je n'ai pas l'intention de transiger sur l'héritage de la chrétienté et des Lumières, ni sur l'universalisme", a notamment lancé Nicolas Sarkozy, très applaudi. Avant d'insister: "La République, c'est le rejet de tous les intégrismes. Je conteste la décision de la ministre de l'Education d'autoriser des femmes voilés à accompagner les sorties scolaires".

 

L'élection présidentielle de 2017

"Chaque chose en son temps", a tempéré Nicolas Sarkozy,  refusant de se prononcer sur sa candidature.  Puis il a conclu: "Sauter l'étape de la reconstruction (...) ce serait se résigner à bâtir sur un champ de ruines, car c'est l'issue fatale à laquelle serait condamnée notre famille politique".

 

 

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