Nicolas Sarkozy et les Gaulois : l'ex-chef de l'Etat ne retire "rien" de ses propos
Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite pour 2017, a affirmé qu'il ne retirait "rien" de ses déclarations selon lesquelles, "dès qu'on devient Français, nos ancêtres sont gaulois", qui ont suscité de nombreuses critiques à gauche mais aussi à droite, jeudi 22 sur BFMTV. "Je ne me laisserai pas impressionner par la pensée unique", a affirmé l'ex-chef de l'Etat. "A la minute où on devient Français, quelle que soit la couleur de sa peau, sa religion, son origine, on n'est pas un Français de 2016, on devient co-propriétaire d'un roman national, au même titre que les autres", a-t-il fait valoir.
"Dans mon esprit - c'est ce que j'ai dit et ce qu'ont compris les Français - il n'y a pas les Français d'hier matin et puis les Français plus légitimes", ceux "d'avant-hier". "A la minute où vous êtes Français, vous appartenez à un roman national, vous l'avez en héritage", a-t-il insisté, demandant "qu'est-ce qu'il y a de choquant à ça?". Selon M. Sarkozy, "ce qui est choquant, c'est quand on veut faire des procès politiciens, détourner des phrases pour créer le buzz. Je ne retire rien de ce que j'ai dit, j'y crois profondément et c'est assez passionnant de voir les réactions".
"Je m'insurge complètement contre ceux qui disent que pour être intégré en France, il faut apprendre à l'école l'histoire de ses parents. Si la famille veut transmettre la culture familiale, c'est parfaitement justifiée, c'est son problème" mais "je veux qu'on apprenne le français aux Français, l'histoire de France aux Français, le mode de vie français (...) Il n'y a pas des Français de première division, des Français de deuxième division", a-t-il dit.
M. Sarkozy a également affirmé que "le choix des prénoms (était) une affaire familiale, la République n'a rien à voir là-dedans". Lors d'une réunion publique à Franconville lundi dernier, l'ancien président avait affirmé qu'à partir du moment où l'on devient Français, "l'on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois". S'en était suivie une salve de critiques virulentes, à gauche comme chez ses opposants à la primaire de la droite.
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